Cf. U. Frittelli, Si può rinfimar Sapia ? Chiosa dantesca, Sienne 1920 ; A. Lisini, A proposito di una recente publicazione su ta Sapia dantesca, dans Bullettino sanese di storia patria, XXVII, 1920, pp. 61-89.
[138] La bataille de Colle di Valdelsa (1269), où les Siennois furent défaits par les Florentins et où Provenzan Salvani trouva la mort.
[139] Pier Pettinaio, tertiaire franciscain, mourut en odeur de sainteté, en 1289. Cf. Vita del B. Pietro Pettinajo Sanese, volgarizzata da una leggenda latina [di Fra Pietro da Montermi] del 1333 per F. Serafino Ferri, Vanno 1508, corretta e riordinata dal P. M. De Angelis, Sienne 1802.
[140] Le poète craint moins la terrasse des envieux que celle des orgueilleux, puisqu’il se sent plus coupable de ce vice-ci que de celui-là.
[141] Talamon était un port sur la côte toscane, non loin d’Orbetello. Les Siennois l’achetèrent en 1303 et y firent H grands travaux, car ils ne disposaient pas d’une autre sortie à la mer libre ; cependant ils ne recueillirent pas le fruit de leurs peines, car ce port, situé aux confins de maremme siennoise, ne jouissait pas d’un bon climat et n’attira guère les habitants.
[142] Le bruit avait couru qu’un grand cours d’eau, qu’on appelait la Diane, coulait au-dessous de la ville de Sienne. Les Siennois ne disposaient que de quantités insuffisantes d’eau : ils firent de grosses dépenses pour chercher cette nappe d’eau, qui n’apparut jamais. Nous ne savons s’il s’agit d’un fait historique ou de quelque anecdote malveillante inventée par les Florentins.
[143] Cf. plus haut, la note 44.
[144] Pélore, aujourd’hui cap Faro, est la pointe extrême de la Sicile, à proximité de la côte de Calabre : c’est un prolongement des Apennins. Dante ne le sait pas par la géologie, mais par la tradition antique, qui veut que la Sicile ait été primitivement rattachée au continent.
[145] Les porcs qui habitent le cours supérieur de l’Arno sont les habitants du Casentin en général, et les comtes Romena en particulier, puisqu’ils étaient dits aussi di Porciano. Cf. sur eux plus haut, Enfer, note 285.
[146] Les roquets sont les habitants d’Arezzo, réputés par Dante plus insolents que vraiment forts ; c’est près d’Arezzo que l’Arno fait un coude, comme pour détourner « son museau ».
[147] Le Valdarno supérieur, correspondant à la région de Florence.
[148] Le Valdarno inférieur ; les renards sont les Pisans.
[149] Fulcieri dei Calboli en Romagne, podestat de Florence en 1303 et chef du parti des Noirs. C’est lui qui décréta le bannissement des Blancs, dont Dante, et qui fit arrêter ensuite ce qui restait de ce parti à Florence, et les fit décapiter.
[150] Guido del Duca, de la maison des Mainardi de Ravenne, était seigneur de Bertinoro ; il avait été juge à Faenza (1195) et à Rimini (1199) et était mort vers 1250. Cf. P. Amaducci, Lo spirto di Romagna, dans Ricordi di Ravenna médiévale, Ravenne 1921.
[151] Cette réflexion se trouve longuement commentée au chant suivant.
[152] Rinieri da Calboli, de la noble famille guelfe des Paolucci de Forli, fut podestat de Parme (1252). Ayant été exilé de Forli en 1294, il y revint en 1296, mais il fut pris et tué.
[153] Lizio, seigneur de Valbona, était Guelfe, au service de Guido Novello, podestat de Florence en 1260. Arrigo Mainardi, de la famille des seigneurs de Bertinoro (cf. plus haut, la note 150), avait été l’ami de Guido del Duca. Pierre Traversaro, Gibelin, fut seigneur de Ravenne de 1218 jusqu’à sa mort, en 1225. Guido di Carpigna, de la famille des comtes de Miratoio de Carpegna, dans la région de Montefeltro, ne nous est connu que par l’éloge que, à sa générosité, font les anciens commentateurs du poème.
[154] Fabbro Lambertazzi, de Bologne, chef des Gibelin de Romagne, mourut en 1259. Bernardino di Fosco, podestat de Pise (1248) et de Sienne (1249), était connu par ses libéralités.
[155] Guido de Prata, dans la région de Faenza, ami du suivant. Ugolin d’Azzo, de la famille toscane des Ubaldini fut consul de Faenza (1170). Federico Tignoso, de Rimini ainsi appelé par antiphrase, à cause de sa belle chevelure blonde.
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