Sa porte est ouverte à la misère. Là, la moralité des êtres actuels se décorpore en sa passion ou en son action - Ô terrible frisson des amours novices, sur le sol sanglant et par l'hydrogène clarteux ! trouvez Hortense.


Le mouvement de lacet sur la berge des chutes du fleuve,
Le gouffre à l'étambot
La célérité de la rampe,
L'énorme passade du courant
Mènent par les lumières inouïes
Et la nouveauté chimique
Les voyageurs entourés des trombes du val
Et du strom.

Ce sont les conquérants du monde
Cherchant la fortune chimique personnelle ;
Le sport et le comfort voyagent avec eux ;
Ils emmènent l'éducation
Des races, des classes et des bêtes, sur ce Vaisseau.
Repos et vertige
À la lumière diluvienne,
Aux terribles soirs d'étude.

Car de la causerie parmi les appareils, - le sang, les fleurs, le feu, les bijoux -
Des comptes agités à ce bord fuyard,
- On voit, roulant comme une digue au delà de la route hydraulique motrice,
Monstrueux, s'éclairant sans fin, - leur stock d'études ; -
Eux chassés dans l'extase harmonique
Et l'héroïsme de la découverte.

Aux accidents atmosphériques les plus surprenants
Un couple de jeunesse s'isole sur l'arche,
- Est-ce ancienne sauvagerie qu'on pardonne ?
Et chante et se poste.

    À ma sœur Louise Vanaen de Voringhem : - Sa cornette bleue tournée à la mer du Nord. - Pour les naufragés.

    À ma sœur Léonie Aubois d'Ashby. Baou - l'herbe d'été bourdonnante et puante. - Pour la fièvre des mères et des enfants.

    A Lulu, - démon - qui a conservé un goût pour les oratoires du temps des Amies et de son éducation incomplète. Pour les hommes ! À madame ***.

    À l'adolescent que je fus. À ce saint vieillard, ermitage ou mission.

    À l'esprit des pauvres. Et à un très haut clergé.

    Aussi bien à tout culte en telle place de culte mémoriale et parmi tels événements qu'il faille se rendre, suivant les aspirations du moment ou bien notre propre vice sérieux.

    Ce soir à Circeto des hautes glaces, grasse comme le poisson, et enluminée comme les dix mois de la nuit rouge, - (son cœur ambre et spunck), - pour ma seule prière muette comme ces régions de nuit et précédant des bravoures plus violentes que ce chaos polaire.

    À tout prix et avec tous les airs, même dans des voyages métaphysiques. - Mais plus alors.

    « Le drapeau va au paysage immonde, et notre patois étouffe le tambour.

    « Aux centres nous alimenterons la plus cynique prostitution. Nous massacrerons les révoltes logiques.

    « Aux pays poivrés et détrempés ! - au service des plus monstrueuses exploitations industrielles ou militaires.

    « Au revoir ici, n'importe où. Conscrits du bon vouloir, nous aurons la philosophie féroce ; ignorants pour la science, roués pour le confort ; la crevaison pour le monde qui va. C'est la vraie marche. En avant, route ! »

    Il est l'affection et le présent puisqu'il a fait la maison ouverte à l'hiver écumeux et à la rumeur de l'été, lui qui a purifié les boissons et les aliments, lui qui est le charme des lieux fuyants et le délice surhumain des stations. Il est l'affection et l'avenir, la force et l'amour que nous, debout dans les rages et les ennuis, nous voyons passer dans le ciel de tempête et les drapeaux d'extase.

    Il est l'amour, mesure parfaite et réinventée, raison merveilleuse et imprévue, et l'éternité : machine aimée des qualités fatales. Nous avons tous eu l'épouvante de sa concession et de la nôtre : ô jouissance de notre santé, élan de nos facultés, affection égoïste et passion pour lui, lui qui nous aime pour sa vie infinie...

    Et nous nous le rappelons et il voyage... Et si l'Adoration s'en va, sonne, sa promesse sonne : « Arrière ces superstitions, ces anciens corps, ces ménages et ces âges. C'est cette époque-ci qui a sombré ! »

    Il ne s'en ira pas, il ne redescendra pas d'un ciel, il n'accomplira pas la rédemption des colères de femmes et des gaîtés des hommes et de tout ce péché : car c'est fait, lui étant, et étant aimé.

    Ô ses souffles, ses têtes, ses courses ; la terrible célérité de la perfection des formes et de l'action.

    Ô fécondité de l'esprit et immensité de l'univers!

    Son corps ! Le dégagement rêvé, le brisement de la grâce croisée de violence nouvelle !

    Sa vue, sa vue ! tous les agenouillages anciens et les peines relevés à sa suite.

    Son jour ! l'abolition de toutes souffrances sonores et mouvantes dans la musique plus intense.

    Son pas ! les migrations plus énormes que les anciennes invasions.

    Ô Lui et nous ! l'orgueil plus bienveillant que les charités perdues.

    Ô monde ! et le chant clair des malheurs nouveaux !

    Il nous a connus tous et nous a tous aimés. Sachons, cette nuit d'hiver, de cap en cap, du pôle tumultueux au château, de la foule à la plage, de regards en regards, forces et sentiments las, le héler et le voir, et le renvoyer, et sous les marées et au haut des déserts de neige, suivre ses vues, ses souffles, son corps, son jour.

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