Ses tétons bandaient autant que les vits de Mony et de Cornabœux.

– Cornabœux, dit Mony, encule-moi pendant que je fourbirai cette jolie fille.

Le déshabillage d’Estelle était plus long et quand elle fut à poil, Mony s’était introduit en levrette dans le con de Mariette qui, commençant à jouir, agitait son gros postérieur et le faisait claquer contre le ventre de Mony. Cornabœux avait passé son nœud court et gros dans l’anus dilaté de Mony qui gueulait :

– Cochon de chemin de fer ! Nous n’allons pas pouvoir garder l’équilibre.

Mariette gloussait comme une poule et titubait comme une grive dans les vignes. Mony avait passé les bras autour d’elle et lui écrasait les tétons. Il admira la beauté d’Estelle dont la dure chevelure décelait la main d’un coiffeur habile. C’était la femme moderne dans toute l’acception du mot : cheveux ondulés tenus par des peignes d’écaille dont la couleur allait avec la savante décoloration de la chevelure. Son corps était d’une joliesse charmante. Son cul était nerveux et relevé d’une façon provocante. Son visage fardé avec art lui donnait l’air piquant d’une putain de haut luxe. Ses seins tombaient un petit peu mais cela lui allait très bien, ils étaient petits, menus et en forme de poire. Quand on les maniait, ils étaient doux et soyeux, on aurait cru toucher les pis d’une chèvre laitière et, quand elle se tournait, ils sautillaient comme un mouchoir de batiste roulé en boule que l’on ferait danser sur la main.

Sur la motte, elle n’avait qu’une petite touffe de poils soyeux. Elle se mit sur la couchette et faisant une cabriole, jeta ses longues cuisses nerveuses autour du cou de Mariette qui, ayant ainsi le chat de sa maîtresse devant la bouche, commença à le glottiner gloutonnement, enfonçant le nez entre les fesses, dans le trou du cul. Estelle avait déjà fourré sa langue dans le con de sa soubrette et suçait à la fois l’intérieur d’un con enflammé et la grosse bitte de Mony qui s’y remuait avec ardeur. Cornabœux jouissait avec béatitude de ce spectacle. Son gros vit entré jusqu’à la garde dans le cul poilu du prince, allait et venait lentement. Il lâcha deux ou trois bons pets qui empuantirent l’atmosphère en augmentant la jouissance du prince et des deux femmes. Tout à coup, Estelle se mit à gigoter effroyablement, son cul se mit à danser devant le nez de Mariette dont les gloussements et les tours de cul devinrent aussi plus forts. Estelle lançait à droite et à gauche ses jambes gainées de soie noire et chaussées de souliers à talons Louis XV. En remuant ainsi, elle donna un coup de pied terrible dans le nez de Cornabœux qui en fut étourdi et se mit à saigner abondamment. « Putain ! » hurla Cornabœux et pour se venger il pinça violemment le cul de Mony. Celui-ci, pris de rage, mordit terriblement l’épaule de Mariette qui déchargeait en beuglant. Sous l’effet de la douleur, elle planta ses dents dans le con de sa maîtresse qui, hystériquement, serra ses cuisses autour de son cou.

– J’étouffe ! articula difficilement Mariette, mais on ne l’écouta pas.

L’étreinte des cuisses devint plus forte. La face de Mariette devint violette, sa bouche écumante restait fixée sur le con de l’actrice.

Mony déchargeait, en hurlant, dans un con inerte. Cornabœux, les yeux hors de la tête, lâchait son foutre dans le cul de Mony en déclarant d’une voix lâche :

– Si tu ne deviens pas enceinte, t’es pas un homme !

Les quatre personnages s’étaient affalés. Étendue sur la couchette, Estelle grinçait des dents et donnait des coups de poing de tous côtés en agitant les jambes. Cornabœux pissait par la portière. Mony essayait de retirer son vit du con de Mariette. Mais il n’y avait pas moyen. Le corps de la soubrette ne remuait plus.

– Laisse-moi sortir, lui disait Mony, et il la caressait, puis il lui pinça les fesses, la mordit, mais rien n’y fit.

– Viens lui écarter les cuisses, elle est évanouie ! dit Mony à Cornabœux.

C’est avec une grande peine que Mony put arriver à sortir son vit du con qui s’était effroyablement serré. Ils essayèrent ensuite de faire revenir Mariette, mais rien n’y fit :

– Merde ! elle a crampsé, déclara Cornabœux. Et c’était vrai, Mariette était morte étranglée par les jambes de sa maîtresse, elle était morte, irrémédiablement morte.

– Nous sommes frais ! dit Mony.

– C’est cette salope qui est cause de tout, déclara Cornabœux en désignant Estelle qui commençait à se calmer.