Leurs culs se haussaient en cadence, leurs poils se mêlaient, leurs dents claquaient l’une contre l’autre, les satins de leurs seins fermes et palpitants se froissaient mutuellement. Enfin, tordues et gémissant de volupté, elles se mouillèrent réciproquement, tandis que le prince recommençait à bander. Mais les voyant l’une et l’autre si lasses de leur gougnottage, il se tourna vers Mira qui tripotait toujours le vit du vice-consul. Vibescu s’approcha doucement et faisant passer son beau vit dans les grosses fesses de Mira, il l’insinua dans le con entrouvert et humide de la jolie fille qui, dès qu’elle eut senti la tête du nœud qui la pénétrait, donna un coup de cul qui fit pénétrer complètement l’engin. Puis elle continua ses mouvements désordonnés, tandis que d’une main le prince lui branlait le clitoris et que de l’autre il lui chatouillait les nichons.
Son mouvement de va-et-vient dans le con bien serré semblait causer un vif plaisir à Mira qui le prouvait par des cris de volupté. Le ventre de Vibescu venait frapper contre le cul de Mira et la fraîcheur du cul de Mira causait au prince une aussi agréable sensation que celle causée à la jeune fille par la chaleur de son ventre. Bientôt, les mouvements devinrent plus vifs, plus saccadés, le prince se pressait contre Mira qui haletait en serrant les fesses. Le prince la mordit sur l’épaule et la tint comme ça. Elle criait :
– Ah ! c’est bon... reste... plus fort... plus fort... tiens, tiens, prends tout. Donne-le-moi, ton foutre... Donne-moi tout... Tiens... Tiens !... Tiens !
Et dans une décharge commune ils s’affalèrent et restèrent un moment anéantis. Toné et Zulmé enlacées sur la chaise longue les regardaient en riant. Le vice-consul de Serbie avait allumé une mince cigarette de tabac d’Orient. Lorsque Mony se fut relevé, il lui dit :
– Maintenant, cher prince, à mon tour ; j’attendais ton arrivée et c’est tout juste si je me suis fait tripoter le vit par Mira, mais je t’ai réservé la jouissance. Viens, mon joli cœur, mon enculé chéri, viens ! que je te le mette.
Vibescu le regarda un moment puis, crachant sur le vit que lui présentait le vice-consul il proféra ces paroles :
– J’en ai assez à la fin d’être enculé par toi, toute la ville en parle.
Mais le vice-consul s’était dressé, bandant, et avait saisi un revolver.
Il en braqua le canon sur Mony qui, tremblant, lui tendit le derrière en balbutiant :
– Bandi, mon cher Bandi, tu sais que je t’aime, encule-moi, encule-moi.
Bandi en souriant fit pénétrer sa pine dans le trou élastique qui se trouvait entre les deux fesses du prince. Entré là, et tandis que les trois femmes le regardaient, il se démena comme un possédé en jurant :
– N... de D... ! Je jouis, serre le cul, mon joli giton, serre, je jouis. Serre tes jolies fesses.
Et les yeux hagards, les mains crispées sur les épaules délicates, il déchargea. Ensuite Mony se lava, se rhabilla et partit en disant qu’il reviendrait après dîner. Mais arrivé chez lui, il écrivit cette lettre :
« Mon cher Bandi,
« J’en ai assez d’être enculé par toi, j’en ai assez des femmes de Bucarest, j’en ai assez de dépenser ici ma fortune avec laquelle je serais si heureux à Paris. Avant deux heures je serai parti. J’espère m’y amuser énormément et je te dis adieu.
« Mony, Prince Vibescu,
Hospodar héréditaire. »
Le prince cacheta la lettre, en écrivit une autre à son notaire où il le priait de liquider ses biens et de lui envoyer le tout à Paris dès qu’il saurait son adresse.
Mony prit tout l’argent liquide qu’il possédait, soit 50 000 francs, et se dirigea vers la gare. Il mit ses deux lettres à la poste et prit l’Express-Orient pour Paris.
II
– Mademoiselle, je ne vous ai pas plutôt aperçue que, fou d’amour, j’ai senti mes organes génitaux se tendre vers votre beauté souveraine et je me suis trouvé plus échauffé que si j’avais bu un verre de raki.
– Chez qui ? Chez qui ?
– Je mets ma fortune et mon amour à vos pieds.
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