Le barbier de Louis XI. Autrefois
saignait.
BAS-BLEU : Terme de
mépris pour désigner toute femme qui s’intéresse aux choses
intellectuelles. Citer Molière à l’appui : « Quand la
capacité de son esprit se hausse… » , etc.
BASES de la société :
Id est, la propriété, la famille, la religion, le respect
des autorités. En parler avec colère si on les attaque.
BASILIQUE : Synonyme pompeux d’église. Est
toujours imposante.
BASQUES : Le peuple qui
court le mieux.
BATAILLE : Toujours
sanglante. Il y a toujours deux vainqueurs, le battant et le
battu.
BÂTON : Plus redoutable
que l’épée.
BAUDRUCHE : Ne sert qu’à
faire des ballons.
BAYADÈRE : Mot qui
entraîne l’imagination. Toutes les femmes de l’Orient sont des
bayadères (v. odalisques).
BEETHOVEN : Ne prononcez
pas Bitovan. Se pâmer quand même lorsqu’on exécute une de se
œuvres.
BERGERS : Tous sorciers.
Ont la spécialité de causer avec la Sainte Vierge.
BÊTES : Ah ! si les
bêtes pouvaient parler ! Il y en a qui sont plus intelligentes
que des hommes.
BIBLE : Le plus ancien
livre du monde.
BIBLIOTHÈQUE : Toujours
en avoir une chez soi, principalement quand on habite la
campagne.
BIÈRE : Il ne faut pas
en boire, ça enrhume.
BILLARD : Noble jeu.
Indispensable à la campagne.
BLONDES : Plus chaudes
que les brunes (v. brunes).
BOIS : Les bois font
rêver. Sont propres à composer des vers. A l’automne, quand on se
promène, on doit dire : « De la dépouille de nos bois…
» , etc.
BONNES : Toutes
mauvaises. Il n’y a plus de domestiques !
BONNET GREC :
Indispensable à l’homme de cabinet. Donne de la majesté au
visage.
BOSSUS : Ont beaucoup
d’esprit. Sont très recherchés par des femmes lascives.
BOTTE : Par les grandes
chaleurs, ne jamais oublier les allusions sur les bottes de
gendarmes ou les souliers des facteurs (n’est permis qu’à la
campagne, au grand air). On n’est bien chaussé qu’avec des
bottes.
BOUCHERS : Sont
terribles en temps de révolution.
BOUDIN : Signe de gaieté
dans les maisons. Indispensable la nuit de Noël.
BOUDDHISME :
« Fausse religion de
l’Inde » (Définition du Dictionnaire Bouillet,
1re édition).
BOUILLI (le) : C’est
sain. Inséparable du mot soupe : la soupe et le bouilli.
BOULET : Le vent du
boulet rend aveugle.
BOURREAU : Toujours de
père en fils.
BOURSE (la) : Thermomètre de l’opinion
publique.
BOURSIERS : Tous
voleurs.
BOUTONS : Au visage ou ailleurs, signe de
santé et de force du sang. Ne point les faire passer.
BRACONNIERS : Tous
forçats libérés. Auteurs de tous les crimes commis dans les
campagnes. Doivent exciter une colère frénétique : « Pas
de pitié, monsieur, pas de pitié ! »
BRAS : Pour gouverner la
France, il faut un bras de fer.
BRETONS : Tous braves
gens, mais entêtés.
BROCHE : Doit toujours
encadrer une mèche de cheveux ou une photographie.
BRUNES : Plus chaudes
que les blondes (v. blondes).
BUDGET : Jamais en
équilibre.
BUFFON : Mettait des
manchettes pour écrire.
C
CACHET : Toujours suivi
de « tout particulier » .
CACHOT : Toujours
affreux. La paille y est toujours humide. On n’en a pas encore
rencontré de délicieux.
CADEAU : Ce n’est pas la
valeur qui en fait le prix, ou bien ce n’est pas le prix qui en
fait la valeur. Le cadeau n’est rien, c’est l’intention qui
compte.
CAFÉ : Donne de
l’esprit. N’est bon qu’en venant du Havre. Dans un grand dîner,
doit se prendre debout. L’avaler sans sucre, très chic, donne l’air
d’avoir vécu en Orient.
CALVITIE : Toujours
précoce, est causée par des excès de jeunesse ou la conception de
grande pensée.
CAMARILLA : S’indigner
quand on prononce ce mot.
CAMPAGNE : Les gens de
la campagne meilleurs que ceux des villes : envier leur sort.
A la campagne tout est permis ; habits bas, farces, etc.
CANARDS : Viennent tous
de Rouen.
CANDEUR : Toujours
adorable. On en est rempli ou on n’en a pas du tout.
CANONADE : Change le
temps.
CARABINS : Dorment près
des cadavres. Il y en a qui en mangent.
CARÈME : Au fond n’est
qu’une mesure hygiénique.
CATAPLASME : Doit
toujours être mis en attendant l’arrivée du médecin.
CATHOLICISME : A eu une
influence très favorable sur les arts.
CAUCHEMAR : Vient de
l’estomac.
CAVALERIE : Plus noble
que l’infanterie.
CAVERNES : Habitation
ordinaire des voleurs.
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