989 (OC, I, 426: «Dévoré du besoin d’aimer sans jamais l’avoir pu bien satisfaire, je me voyois atteindre aux portes de la vieillesse, et mourir sans avoir vécu»).
6
Sull’immaginazione, e sulla sua particolare importanza per la concezione rousseauiana dell’amore, si tornerà più avanti, nel paragrafo 2.
7
Confessioni, Opere, p. 990 (OC, I, 427: «Que fis-je en cette occasion? (...) L’impossibilité d’atteindre aux êtres réels me jetta dans le pays des chiméres, et ne voyant rien d’existant qui fut digne de mon délire, je le nourris dans un monde idéal que mon imagination créatrice eût bientôt peuplé d’êtres selon mon coeur»).
8
Ibidem, p. 767 (OC, I, 41).
9
Oltre ad essere preso dagli intrighi di Mme Levasseur, la madre di Thérèse, Rousseau scrive in questo periodo, rispondendo al Poème sur le désastre de Lisbonne di Voltaire (1756), la Lettre à Voltaire (stampata solo nel ’59): cfr. OC, IV, 1059-1075.
10
Confessioni, Opere, p. 991 (OC, I, 429).
11
Ibidem, p. 992 (OC, I, 430: «Je me figurai l’amour, l’amitié, les deux idoles de mon coeur sous les plus ravissantes images. Je me plus à les orner de tous les charmes du sexe que j’avois toujours adoré...»).
12
Ibidem, p. 996 (OC, I, 438).
13
Ibidem, p. 1000: «L’ho già detto; questa volta era amore, e l’amore in tutta la sua forza e in tutti i suoi ardori...» (OC, I, 445: «Je l’ai déjà dit, c’étoit de l’amour cette fois, et l’amour dans toute son énergie et dans toutes ses fureurs...»).
14
Ibidem, p. 998 (OC, I, 440: «Elle vint, je la vis, j’étois ivre d’amour sans objet, cette ivresse fascina mes yeux, cet objet se fixa sur elle, je vis ma Julie en Mme d’Houdetot, et bientot je ne vis plus que Mme d’Houdetot, mais revétue de toutes les perfections dont je venois d’orner l’idole de mon coeur»).
15
Ibidem, p. 1020 (OC, I, 479 – 80). Anche nel rapporto con Mme de Warens, Rousseau mostra di sentirsi a proprio agio nel «ménage à trois» con C. Anet. La sua tendenza a considerarsi come «terzo» nel rapporto amoroso è un tratto psicologico importante che si riflette per esempio anche nella totale assenza del sentimento della gelosia nella Nuova Eloisa.
16
Confessioni, Opere, p. 1001 (OC, I, 446).
17
In questo senso, è ormai superata la posizione di D. Mornet, op. cit., che, al contrario, vede essenzialmente il romanzo come frutto degli avvenimenti autobiografici. Cfr. su questo la critica di R. Osmont, Remarques sur la genèse et la composition de «La Nouvelle Héloïse», in «Annales J.J. Rousseau», A. Jullien, Genève, XXXIII, pp. 93-148.
18
Cfr. R. Pomeau, Introduction a J.J. Rousseau, Julie ou la Nouvelle Héloïse, Garnier, Paris 1960; B. Guyon, Introduction a Julie ou la Nouvelle Héloïse, in OC, II, pp. LV sgg.
19
La prima edizione di Julie ou la Nouvelle Héloïse è quella pubblicata dall’editore Rey, Amsterdam 1761. Sulla vicenda editoriale del romanzo, sui diversi manoscritti e le diverse edizioni ecc., cfr. Guyon, Note sur l’établissement du texte, OC, II, pp.
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