Baudelaire publie Les Fleurs du mal, dédiées au « poète impeccable » Théophile Gautier. Voyage en Allemagne. Parution des nouvelles Jettatura et Avatar.
1858. Représentations de Yanko le bandit et de Sacountalâ, ballets-pantomimes. Gautier écrit une longue étude sur Balzac et publie Le Roman de la momie, ainsi que l’Histoire de l’art dramatique en France depuis vingt-cinq ans (qui réunit ses feuilletons de La Presse). Il part pour la Russie en septembre.
1859. Retour à Paris en mars. Parution de Trésors de la Russie ancienne et moderne, ouvrage inachevé.
1861. Le 27 mai Gautier est reçu par l’Empereur aux Tuileries. Second voyage en Russie, avec son fils. En rentrant il s’arrête longtemps à Genève, chez Carlotta. Le 25 décembre, Le Capitaine Fracasse commence enfin à paraître dans La Revue nationale et étrangère.
1862. Voyages à Londres pour l’Exposition universelle et en Algérie à l’occasion de l’inauguration du chemin de fer de Blida. Compte rendu de Salammbô dans Le Moniteur universel.
1863. Il reçoit du gouvernement une pension de 3 000 francs. Participe aux dîners Magny, avec Goncourt, Sainte-Beuve, Flaubert, etc. Membre du Conseil supérieur de l’enseignement pour les Beaux-Arts.
1864. Président de la commission pour l’exposition des oeuvres de Delacroix. Nouveau voyage en Espagne. Séjour à Genève chez Carlotta, qu’il considère désormais comme le seul amour de sa vie.
1865. Nouveau séjour auprès de Carlotta, durant lequel il écrit le roman Spirite.
1866. Parution de l’édition du Capitaine Fracasse illustrée par Gustave Doré. Conflit avec sa fille Judith, qui veut épouser le poète Catulle Mendès. Rupture avec Ernesta.
1867. Deux échecs successifs à l’Académie française. Il assiste au démaillotage d’une momie au pavillon de l’Égypte à l’Exposition. Le 9 septembre, il annonce la mort de Baudelaire dans les colonnes du Moniteur : « Grâce à Baudelaire, nous avons eu la surprise si rare d’une saveur littéraire totalement inconnue. »
1868. Répondant à une commande officielle, il écrit le Rapport sur les progrès de la poésie française. Il est nommé bibliothécaire de la princesse Mathilde. Il est président du jury du Salon.
1869.
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