Participe aux dîners Magny, avec Goncourt, Sainte-Beuve, Flaubert, etc. Membre du Conseil supérieur de l’enseignement pour les Beaux-Arts.

1864. Président de la commission pour l’exposition des oeuvres de Delacroix. Nouveau voyage en Espagne. Séjour à Genève chez Carlotta, qu’il considère désormais comme le seul amour de sa vie.

1865. Nouveau séjour auprès de Carlotta, durant lequel il écrit le roman Spirite.

1866. Parution de l’édition du Capitaine Fracasse illustrée par Gustave Doré. Conflit avec sa fille Judith, qui veut épouser le poète Catulle Mendès. Rupture avec Ernesta.

1867. Deux échecs successifs à l’Académie française. Il assiste au démaillotage d’une momie au pavillon de l’Égypte à l’Exposition. Le 9 septembre, il annonce la mort de Baudelaire dans les colonnes du Moniteur : « Grâce à Baudelaire, nous avons eu la surprise si rare d’une saveur littéraire totalement inconnue. »

1868. Répondant à une commande officielle, il écrit le Rapport sur les progrès de la poésie française. Il est nommé bibliothécaire de la princesse Mathilde. Il est président du jury du Salon.

1869. Ultime échec à l’Académie. En septembre, il voyage dans le Nord de l’Italie avec Carlotta. En octobre il s’embarque à Marseille à destination de l’Égypte, où il participe à l’inauguration du canal de Suez. Il revient par l’Italie. Parution de Ménagerie intime.

1870. À Genève, au moment de la chute du Second Empire et de la capture de Napoléon III, Gautier est extrêmement inquiet de son avenir. Il croit avoir tout perdu, mais retourne immédiatement à Paris. Il quitte sa maison de Neuilly pour s’installer avec ses deux sœurs à Paris. Il publie des descriptions de Paris assiégé, Tableaux de siège, dans le Journal officiel.

1871. Sa famille s’étant réfugiée à Bruxelles, Gautier est seul à Paris. Après l’armistice, il voudrait aller les voir, puis rejoindre Carlotta à Genève, mais il est malade, et les conditions d’un voyage ne sont pas réunies. Durant la Commune il retourne à Neuilly, puis à Versailles. Pendant l’été il retrouve ses enfants et Carlotta. Le 6 octobre le ministre de l’Instruction publique décide de rétablir l’indemnité annuelle de 3 000 francs que lui avait accordée l’Empire.

1872. Le 28 février, il rédige son dernier article de critique théâtrale, consacré à Ruy Blas.