Participe à la fondation de La Revue de Paris. Création du ballet Pâquerette à l’Opéra.

1852. Publication d’Arria Marcella, souvenir de Pompéi. En juin, il part pour l’Orient, visite Constantinople et revient par Athènes et Venise. Il publie son plus célèbre recueil de poèmes, Émaux et Camées.

1853. Parution de Constantinople, chronique du voyage en Orient. Procès avec la Revue des Deux Mondes au sujet du Capitaine Fracasse, pour lequel Gautier a signé un contrat en 1846 et qu’il n’a jamais écrit.

1854. Représentation du ballet Gemma à l’Opéra. Voyage en Allemagne. Mort de son père.

1855. Mort de Nerval en janvier. Gautier interrompt sa collaboration à La Presse pour entrer au Moniteur universel, journal de l’Empire.

1856. Voyage à Bayonne et dans le Pays basque. Parution de L’Art moderne, l’un de ses recueils de critique d’art.

1857. Gautier et sa famille s’installent à Neuilly-sur-Seine. Baudelaire publie Les Fleurs du mal, dédiées au « poète impeccable » Théophile Gautier. Voyage en Allemagne. Parution des nouvelles Jettatura et Avatar.

1858. Représentations de Yanko le bandit et de Sacountalâ, ballets-pantomimes. Gautier écrit une longue étude sur Balzac et publie Le Roman de la momie, ainsi que l’Histoire de l’art dramatique en France depuis vingt-cinq ans (qui réunit ses feuilletons de La Presse). Il part pour la Russie en septembre.

1859. Retour à Paris en mars. Parution de Trésors de la Russie ancienne et moderne, ouvrage inachevé.

1861. Le 27 mai Gautier est reçu par l’Empereur aux Tuileries. Second voyage en Russie, avec son fils. En rentrant il s’arrête longtemps à Genève, chez Carlotta. Le 25 décembre, Le Capitaine Fracasse commence enfin à paraître dans La Revue nationale et étrangère.

1862. Voyages à Londres pour l’Exposition universelle et en Algérie à l’occasion de l’inauguration du chemin de fer de Blida. Compte rendu de Salammbô dans Le Moniteur universel.

1863. Il reçoit du gouvernement une pension de 3 000 francs.