La meilleure part
XXXI. La nuit de la Sainte-Walpurgis
XXXII. Au-dessus des églises
XXXIII. L'inondation
XXXIV. Histoire de l'Uppland
XXXV. À Uppsala
XXXVI. Douce-Plume
XXXVII. Stockholm
XXXVIII. Gorgo l'aigle
XXXIX. Au-dessus du Gästrikland
XL. Une journée dans le Hälsingland
XLI. Dans le Medelpad
XLII. Une matinée dans l'Ångermanland
XLIII. Le Västerbotten et la Laponie
XLIV. Åsa la gardeuse d'oies et le petit Mats
XLV. Chez les Lapons
XLVI. Vers le Sud ! Vers le Sud !
XLVII. Légendes du Härjedalen
XLVIII. Värmland et Dalsland
XLIX. Un petit manoir
L. Le trésor de l'îlot
LI. L'argent de la mer
LII. Une grande demeure
LIII. Le voyage à Vemmenhög
LIV. Chez les Nilsson
LV. L'adieu aux oies sauvages
Petit Glossaire destiné aux noms de lieux
Notes
Page de copyright
PRÉFACE
Le merveilleux voyage de Nils Holgersson à travers la Suède fut publié pour la première fois en 1906, il était le résultat d'une commande adressée à Selma Lagerlôf par le ministère de l'Éducation suédois qui recherchait un moyen d'enseigner aux enfants des écoles la géographie de leur pays. Pour cela, Selma Lagerlôf parcourut la Suède, pour l'observer mais aussi pour recueillir des anecdotes locales ou des légendes, qu'elle incorpora à son récit — sansoublier de se mettre en scène personnellement dans un des chapitres ou de glisser quelques réflexions moralisatrices.
Si son livre fut immédiatement adopté, autant par les adultes que par les enfants, c'est certainement parce qu'elle sut dépasser le cadre didactique pour écrire un vrai roman, celui de la nature, des animaux, des campagnes, en évitant le ton professoral, en ne transformant pas non plus son travail en un manifeste nationaliste. Si un bon roman est un livre qui subsiste longtemps dans la mémoire — parce qu'il a su imposer au lecteur un bon sujet, de bons personnages et cela au fil d'un texte bien écrit, équilibré dans sa construction et ses intrigues, et doté de qualités rythmiques et poétiques —, alors incontestablement ce livre est un beau roman. Et le succès de ce livre en Suède autant qu'à l'étranger l'a prouvé.
En France, jusqu'à présent — sans parler des résumés de l'histoire circulant sous diverses formes, souvent illustrées —, on ne connaissait ce roman que dans une version considérablement abrégée, tout simplement amputée d'un bon tiers ! puisqu'on avait estimé inutiles des descriptions de paysages ou de villes en invoquant qu'il s'agissait de détails trop suédois, de développements par trop « scolaires » ou de chapitres dans lesquels Nils ou les oies n'intervenaient pas directement. Réduire les aventures de Nils Holgersson aux simples démêlés entre un garçon et un tomte, entre des oies sauvages et un renard est aussi barbare que réduire Don Quichotte au combat contre les moulins à vent.
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