En juillet, De l’essence du rire paraît dans Le Portefeuille.
Baudelaire commence à écrire ses Fusées.
1856. En mars, parution de sa traduction des Histoires extraordinaires d’Edgar Poe.
1857. En mars, parution de sa traduction des Nouvelles Histoires extraordinaires d’Edgar Poe et, le 25 juin, des Fleurs du Mal.
Mort du général Aupick le 27 avril. La mère de Baudelaire part passer quelques semaines dans sa maison de Honfleur. Le 20 août, Baudelaire et l’éditeur des Fleurs du Mal sont condamnés pour « outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs ». Ils doivent payer une amende et supprimer six poèmes du recueil.
1858. En mai, publication des Aventures d’Arthur Gordon Pym d’Edgar Poe dans la traduction de Baudelaire.
Pour soigner douleurs aux jambes, troubles respiratoires et digestifs, Baudelaire utilise l’éther et l’opium. En novembre, il retourne vivre chez Jeanne Duval. En
décembre, il séjourne chez son éditeur Poulet-Malassis à Alençon.
1859. Publication en mars de son étude Théophile Gautier dans L’Artiste et, en juin et juillet, du Salon de 1859 dans La Revue française.
Il commence à prendre des notes en vue de ce qui sera Mon cœur mis à nu. Il fait plusieurs longs séjours chez sa mère, à Honfleur. Le 5 avril, Jeanne Duval subit une attaque de paralysie. Il rencontre le peintre Constantin Greys à Paris, à qui il commande des dessins.
1860. Fin mai, parution en volume des Paradis artificiels. Projet d’un essai sur le dandysme.
En janvier, Baudelaire est atteint d’une première crise cérébrale. En décembre, il s’installe à Neuilly avec Jeanne Duval, hémiplégique.
1861. En février, deuxième édition des Fleurs du Mal, augmentée de trente-cinq poèmes. Parution de Richard Wagner et « Tannhäuser » à Paris.
Il envisage de se présenter à l’Académie française et, le 11 décembre, pose sa candidature par courrier.
1862. Le 10 février, Baudelaire suit les conseils de Sainte-Beuve et renonce à sa candidature à l’Académie française. Le 14 avril, son demi-frère Claude-Alphonse meurt d’une hémorragie cérébrale.
1863. Les 26 et 29 novembre et le 3 décembre, parution de l’essai Le Peintre de la Vie moderne dans Le Figaro.
1864. Baudelaire se rend à Bruxelles. Il donne cinq conférences sur Delacroix, Gautier ou encore Les Paradis artificiels, tente sans succès de faire publier l’ensemble de ses œuvres par des éditeurs belges. En mai, il rend une première visite à Félicien Rops à Namur. Il prend des notes en vue d’un pamphlet, Pauvre Belgique !
1865. Parution de sa traduction des Histoires grotesques et sérieuses d’Edgar Poe.
Son état de santé se dégrade. En juillet, Baudelaire retourne en France pour un bref séjour.
1866. Publication des Épaves qui contient notamment les six poèmes des Fleurs du Mal condamnés en 1857.
En mars, à Namur, nouveaux troubles cérébraux, et paralysie du côté droit. En avril, il devient aphasique. En juillet, accompagné de sa mère, il rentre à Paris et est placé en maison de santé.
1867. Baudelaire meurt le 31 août. Il est inhumé au cimetière du Montparnasse, dans le caveau familial.
1868-1869. L’édition des Œuvres complètes de Baudelaire est assurée par Charles Asselineau et Théodore de Banville ; en 1869, le quatrième volume contient notamment les Petits Poèmes en prose.
Repères bibliographiques
Ouvrages de Charles Baudelaire
♦ Conseil aux jeunes littérateurs [1846], Mille et une nuits, 1997.
♦ La Fanfarlo [1847], Mille et une nuits, 1997.
♦ Du vin et du haschich [1851], Mille et une nuits, 2001.
♦ Les Fleurs du Mal [1857, 1861], Gallimard, coll. Folio-Classiques, 1999.
♦ Les Paradis artificiels [1860], Mille et une nuits, 1998.
♦ Petits Poèmes en prose ou Le Spleen de Paris [1869], Pocket, coll. « Pocket Classiques », 2009.
♦ Fusées [1887], Gallimard, coll. « Folio », 1986.
♦ Mon cœur mis à nu [1887], Mille et une nuits, 1997.
♦ Écrits sur l’art, Le Livre de Poche, coll. « Les classiques de Poche », 1992.
♦ Correspondance, 2 vol., Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1973.
Études sur Charles Baudelaire
♦ Baronian (Jean-Baptiste), Baudelaire, Gallimard, coll. « Folio Biographie », 2006.
♦ Compagnon (Antoine), Baudelaire devant l’innombrable, PUPS, 2003.
♦ Labarthe (Patrick), Baudelaire et la tradition de l’allégorie, Droz, 1999.
♦ Pachet (Pierre), Le Premier Venu. Baudelaire : solitude et complot, Denoël, coll. « Médiations », 2009.
♦ Pichois (Claude) et Ziegler (Jean), Baudelaire, Fayard, 2005.
♦ Sartre (Jean-Paul), Baudelaire, Gallimard, coll. « Folio Essais », 1988.
♦ Starobinski (Jean), La Mélancolie au miroir. Trois lectures de Baudelaire, Julliard, 1989.
♦ Thélot (Jérôme), Baudelaire.
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