Le Roman de la momie

Le Roman de la momie
Théophile Gautier
Publication: 1858
Catégorie(s): Fiction, Littérature sentimentale, Historique,
Antiquité
Source: http://www.ebooksgratuits.com
A Propos Gautier:
Théophile Gautier est un poète, romancier, peintre et critique
d'art français, né à Tarbes le 31 août 1811 et mort à
Neuilly-sur-Seine le 23 octobre 1872 à 61 ans.
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Gautier:
Mademoiselle de
Maupin (1835)
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Dédicace à M. ERNEST FEYDEAU
Je vous dédie ce livre, qui vous revient de droit ; en
m’ouvrant votre érudition et votre bibliothèque, vous m’avez fait
croire que j’étais savant et que je connaissais assez l’antique
Égypte pour la décrire ; sur vos pas je me suis promené dans
les temples, dans les palais, dans les hypogées, dans la cité
vivante et dans la cité morte ; vous avez soulevé devant moi
le voile de la mystérieuse Isis et ressuscité une gigantesque
civilisation disparue. L’histoire est de vous, le roman est de
moi ; je n’ai eu qu’à réunir par mon style, comme par un
ciment de mosaïque, les pierres précieuses que vous
m’apportiez.
Th. G.
Prologue
« J’ai un pressentiment que nous trouverons dans la vallée
de Biban-el-Molouk une tombe inviolée, disait à un jeune Anglais de
haute mine un personnage beaucoup plus humble, en essuyant d’un
gros mouchoir à carreaux bleus son front chauve où perlaient des
gouttes de sueur, comme s’il eût été modelé en argile poreuse et
rempli d’eau ainsi qu’une gargoulette de Thèbes.
– Qu’Osiris vous entende, répondit au docteur allemand le
jeune lord : c’est une invocation qu’on peut se permettre en
face de l’ancienne Diospolis magna ; mais bien des fois déjà
nous avons été déçus ; les chercheurs de trésors nous ont
toujours devancés.
– Une tombe que n’auront fouillée ni les rois pasteurs, ni
les Mèdes de Cambyse, ni les Grecs, ni les Romains, ni les Arabes,
et qui nous livre ses richesses intactes et son mystère vierge,
continua le savant en sueur avec un enthousiasme qui faisait
pétiller ses prunelles derrière les verres de ses lunettes
bleues.
– Et sur laquelle vous publierez une dissertation des plus
érudites, qui vous placera dans la science à côté des Champollion,
des Rosellini, des Wilkinson, des Lepsius et des Belzoni, dit le
jeune lord.
– Je vous la dédierai, milord, je vous la dédierai :
car sans vous qui m’avez traité avec une munificence royale, je
n’aurais pu corroborer mon système par la vue des monuments, et je
serais mort dans ma petite ville d’Allemagne sans avoir contemplé
les merveilles de cette terre antique », répondit le savant
d’un ton ému.
Cette conversation avait lieu non loin du Nil, à l’entrée de la
vallée de Biban-el-Molouk, entre le Lord Evandale, monté sur un
cheval arabe, et le docteur Rumphius, plus modestement juché sur un
âne dont un fellah bâtonnait la maigre croupe ; la cange qui
avait amené les deux voyageurs, et qui pendant leur séjour devait
leur servir de logement, était amarrée de l’autre côté du Nil,
devant le village de Louqsor, ses avirons parés, ses grandes voiles
triangulaires roulées et liées aux vergues. Après avoir consacré
quelques jours à la visite et à l’étude des stupéfiantes ruines de
Thèbes, débris gigantesques d’un monde démesuré, ils avaient passé
le fleuve sur un sandal (embarcation légère du pays), et se
dirigeaient vers l’aride chaîne qui renferme dans son sein, au fond
de mystérieux hypogées, les anciens habitants des palais de l’autre
rive. Quelques hommes de l’équipage accompagnaient à distance Lord
Evandale et le docteur Rumphius, tandis que les autres, étendus sur
le pont à l’ombre de la cabine, fumaient paisiblement leur pipe
tout en gardant l’embarcation.
Lord Evandale était un de ces jeunes Anglais irréprochables de
tout point, comme en livre à la civilisation la haute vie
britannique : il portait partout avec lui la sécurité
dédaigneuse que donnent une grande fortune héréditaire, un nom
historique inscrit sur le livre du Peerage and Baronetage, cette
seconde Bible de l’Angleterre, et une beauté dont on ne pouvait
rien dire, sinon qu’elle était trop parfaite pour un homme. En
effet, sa tête pure, mais froide, semblait une copie en cire de la
tête du Méléagre ou de l’Antinoüs. Le rose de ses lèvres et de ses
joues avait l’air d’être produit par du carmin et du fard, et ses
cheveux d’un blond foncé frisaient naturellement, avec toute la
correction qu’un coiffeur émérite ou un habile valet de chambre
eussent pu leur imposer. Cependant le regard ferme de ses prunelles
d’un bleu d’acier et le léger mouvement de sneer qui faisait
proéminer sa lèvre inférieure corrigeaient ce que cet ensemble
aurait eu de trop efféminé.
Membre du club des Yachts, le jeune lord se permettait de temps
à autre le caprice d’une excursion sur son léger bâtiment appelé
Puck, construit en bois de teck, aménagé comme un boudoir et
conduit par un équipage peu nombreux, mais composé de marins
choisis. L’année précédente il avait visité l’Islande ; cette
année il visitait l’Égypte, et son yacht l’attendait dans la rade
d’Alexandrie ; il avait emmené avec lui un savant, un médecin,
un naturaliste, un dessinateur et un photographe, pour que sa
promenade ne fût pas inutile ; lui-même était fort instruit,
et ses succès du monde n’avaient pas fait oublier ses triomphes à
l’université de Cambridge. Il était habillé avec cette rectitude et
cette propreté méticuleuse caractéristique des Anglais qui
arpentent les sables du désert dans la même tenue qu’ils auraient
en se promenant sur la jetée de Ramsgate ou sur les larges
trottoirs du West-End. Un paletot, un gilet et un pantalon de
coutil blanc, destiné à répercuter les rayons solaires, composaient
son costume, que complétaient une étroite cravate bleue à pois
blancs, et un chapeau de Panama d’une extrême finesse garni d’un
voile de gaze.
Rumphius, l’égyptologue, conservait, même sous ce brûlant
climat, l’habit noir traditionnel du savant avec ses pans flasques,
son collet recroquevillé, ses boutons éraillés, dont quelques-uns
s’étaient échappés de leur capsule de soie. Son pantalon noir
luisait par places et laissait voir la trame ; près du genou
droit, l’observateur attentif eût remarqué sur le fond grisâtre de
l’étoffe un travail régulier de hachures d’un ton plus vigoureux,
qui témoignait chez le savant de l’habitude d’essuyer sa plume trop
chargée d’encre sur cette partie de son vêtement. Sa cravate de
mousseline roulée en corde flottait lâchement autour de son col,
remarquable par la forte saillie de ce cartilage appelé par les
bonnes femmes la pomme d’Adam. S’il était vêtu avec une négligence
scientifique, en revanche Rumphius n’était pas beau : quelques
cheveux roussâtres, mélangés de fils gris, se massaient derrière
ses oreilles écartées et se rebellaient contre le collet beaucoup
trop haut de son habit ; son crâne, entièrement dénudé,
brillait comme un os et surplombait un nez d’une prodigieuse
longueur, spongieux et bulbeux du bout, configuration qui, jointe
aux disques bleuâtres formés par les lunettes à la place des yeux,
lui donnait une vague apparence d’ibis, encore augmentée par
l’enfoncement des épaules : aspect tout à fait convenable
d’ailleurs et presque providentiel pour un déchiffreur
d’inscriptions et de cartouches hiéroglyphiques. On eût dit un dieu
ibiocéphale, comme on en voit sur les fresques funèbres, confiné
dans un corps de savant par suite de quelque transmigration.
Le lord et le docteur cheminaient vers les rochers à pic qui
enserrent la funèbre vallée de Biban-el-Molouk, la nécropole royale
de l’ancienne Thèbes, tenant la conversation dont nous avons
rapporté quelques phrases, lorsque, sortant comme un troglodyte de
la gueule noire d’un sépulcre vide, habitation ordinaire des
fellahs, un nouveau personnage, vêtu d’une façon assez théâtrale,
fit brusquement son entrée en scène, se posa devant les voyageurs
et les salua de ce gracieux salut des Orientaux, à la fois humble,
caressant et digne.
C’était un Grec, entrepreneur de fouilles, marchand et fabricant
d’antiquités, vendant du neuf au besoin à défaut de vieux. Rien en
lui, d’ailleurs, ne sentait le vulgaire et famélique exploiteur
d’étrangers. Il portait le tarbouch de feutre rouge, inondé
par-derrière d’une longue houppe de soie floche bleue, et laissant
voir, sous l’étroit liséré blanc d’une première calotte de toile
piquée, des tempes rasées aux tons de barbe fraîchement faite. Son
teint olivâtre, ses sourcils noirs, son nez crochu, ses yeux
d’oiseau de proie, ses grosses moustaches, son menton presque
séparé par une fossette qui avait l’air d’un coup de sabre lui
eussent donné une authentique physionomie de brigand, si la rudesse
de ses traits n’eût été tempérée par l’aménité de commande et le
sourire servile du spéculateur fréquemment en rapport avec le
public. Son costume était fort propre : il consistait en une
veste cannelle soutachée en soie de même couleur, des cnémides ou
guêtres d’étoffe pareille, un gilet blanc orné de boutons
semblables à des fleurs de camomille, une large ceinture rouge et
d’immenses grègues aux plis multipliés et bouffants.
Ce Grec observait depuis longtemps la cange à l’ancre devant
Louqsor. A la grandeur de la barque, au nombre des rameurs, à la
magnificence de l’installation, et surtout au pavillon d’Angleterre
placé à la poupe, il avait subodoré avec son instinct mercantile
quelque riche voyageur dont on pouvait exploiter la curiosité
scientifique, et qui ne se contenterait pas des statuettes en pâte
émaillée bleue ou verte, des scarabées gravés, des estampages en
papier de panneaux hiéroglyphiques, et autres menus ouvrages de
l’art égyptien.
Il suivait les allées et les venues des voyageurs à travers les
ruines, et, sachant qu’ils ne manqueraient pas, après avoir
satisfait leur curiosité, de passer le fleuve pour visiter les
hypogées royaux, il les attendait sur son terrain, certain de leur
tirer poil ou plume ; il regardait tout ce domaine funèbre
comme sa propriété, et malmenait fort les petits chacals
subalternes qui s’avisaient de gratter dans les tombeaux.
Avec la finesse particulière aux Grecs, d’après l’aspect de Lord
Evandale, il additionna rapidement les revenus probables de Sa
Seigneurie, et résolut de ne pas le tromper, calculant qu’il
retirerait plus d’argent de la vérité que du mensonge. Aussi
renonça-t-il à l’idée de promener le noble Anglais dans des
hypogées déjà cent fois parcourus, et dédaigna-t-il de lui faire
entreprendre des fouilles à des endroits où il savait qu’on ne
trouverait rien, pour en avoir extrait lui-même depuis longtemps et
vendu fort cher ce qu’il y avait de curieux. Argyropoulos (c’était
le nom du Grec), en explorant les recoins de la vallée moins
souvent sondés que les autres, parce que jusque-là les recherches
n’avaient été suivies d’aucune trouvaille, s’était dit qu’à une
certaine place, derrière des rochers dont l’arrangement semblait dû
au hasard, existait certainement l’entrée d’une syringe masquée
avec un soin tout particulier, et que sa grande expérience en ce
genre de perquisition lui avait fait reconnaître à mille indices
imperceptibles pour des yeux moins clairvoyants que les siens,
clairs et perçants comme ceux des gypaètes perchés sur
l’entablement des temples. Depuis deux ans qu’il avait fait cette
découverte, il s’était astreint à ne jamais porter ses pas ni ses
regards de ce côté-là, de peur de donner l’éveil aux violateurs de
tombeaux.
« Votre Seigneurie a-t-elle l’intention de se livrer à
quelques recherches ? » dit le Grec Argyropoulos dans une
sorte de patois cosmopolite dont nous n’essaierons pas de
reproduire la syntaxe bizarre et les consonances étranges, mais que
s’imagineront sans peine ceux qui ont parcouru les Echelles du
Levant et ont dû avoir recours aux services de ces drogmans
polyglottes qui finissent par ne savoir aucune langue. Heureusement
Lord Evandale et son docte compagnon connaissaient tous les idiomes
auxquels Argyropoulos faisait des emprunts.
« Je puis mettre à votre disposition une centaine de
fellahs intrépides qui, sous l’impulsion du courbach et du
bacchich, gratteraient avec leurs ongles la terre jusqu’au centre.
Nous pourrons tenter, si cela convient à Votre Seigneurie, de
déblayer un sphinx enfoui, de désobstruer un naos, d’ouvrir un
hypogée… » Voyant que le lord restait impassible à cette
alléchante énumération, et qu’un sourire sceptique errait sur les
lèvres du savant, Argyropoulos comprit qu’il n’avait pas affaire à
des dupes faciles, et il se confirma dans l’idée de vendre à
l’Anglais la trouvaille sur laquelle il comptait pour parfaire sa
petite fortune et doter sa fille.
« Je devine que vous êtes des savants, et non de simples
voyageurs, et que de vulgaires curiosités ne sauraient vous
séduire, continua-t-il en parlant un anglais beaucoup moins mélangé
de grec, d’arabe et d’italien. Je vous révélerai une tombe qui
jusqu’ici a échappé aux investigations des chercheurs, et que nul
ne connaît hors moi ; c’est un trésor que j’ai précieusement
gardé pour quelqu’un qui en fût digne.
– Et à qui vous le ferez payer fort cher, dit le lord en
souriant.
– Ma franchise m’empêche de contredire Votre
Seigneurie : j’espère retirer un bon prix de ma
découverte ; chacun vit, en ce monde, de sa petite
industrie : je déterre des Pharaons, et je les vends aux
étrangers. Le Pharaon se fait rare, au train dont on y va ; il
n’y en a pas pour tout le monde.
L’article est demandé, et l’on n’en fabrique plus depuis
longtemps.
– En effet, dit le savant, il y a quelques siècles que les
colchytes, les paraschistes et les tarischeutes ont fermé boutique,
et que les Memnonia, tranquilles quartiers des morts, ont été
désertés par les vivants. » Le Grec, en entendant ces paroles,
jeta sur l’Allemand un regard oblique ; mais, jugeant au
délabrement de ses habits qu’il n’avait pas voix délibérative au
chapitre, il continua à prendre le lord pour unique
interlocuteur.
« Pour un tombeau de l’antiquité la plus haute, milord, et
que nulle main humaine n’a troublé depuis plus de trois mille ans
que les prêtres ont roulé des rochers devant son ouverture, mille
guinées, est-ce trop ? En vérité, c’est pour rien : car
peut-être renferme-t-il des masses d’or, des colliers de diamants
et de perles, des boucles d’oreilles d’escarboucle, des cachets en
saphir, d’anciennes idoles de métal précieux, des monnaies dont on
pourrait tirer un bon parti.
– Rusé coquin, dit Rumphius, vous faites valoir votre
marchandise ; mais vous savez mieux que personne qu’on ne
trouve rien de tel dans les sépultures égyptiennes. »
Argyropoulos, comprenant qu’il avait affaire à forte partie, cessa
ses hâbleries, et, se tournant du côté d’Evandale,
il lui dit :
« Eh bien, milord, le marché vous convient-il ?
– Va pour mille guinées, répondit le jeune lord, si la
tombe n’a jamais été ouverte comme vous le prétendez ; et
rien… si une seule pierre a été remuée par la pince des
fouilleurs.
– Et à condition, ajouta le prudent Rumphius, que nous
emporterons tout ce qui se trouvera dans le tombeau.
– J’accepte, dit Argyropoulos avec un air de complète
assurance ; Votre Seigneurie peut apprêter d’avance ses
bank-notes et son or.
– Mon cher monsieur Rumphius, dit Lord Evandale à son
acolyte, le vœu que vous formiez tout à l’heure me paraît près de
se réaliser ; ce drôle semble sûr de son fait.
– Dieu le veuille ! répondit le savant en faisant
remonter et redescendre plusieurs fois le collet de son habit le
long de son crâne par un mouvement dubitatif et pyrrhonien ;
les Grecs sont de si effrontés menteurs ! Cretoe mendaces,
affirme le dicton.
– Celui-ci est sans doute un Grec de la terre ferme, dit
Lord Evandale, et je pense que pour cette fois seulement il a dit
la vérité. » Le directeur des fouilles précédait le lord et le
savant de quelques pas, en personne bien élevée et qui sait les
convenances ; il marchait d’un pas allègre et sûr, comme un
homme qui se sent sur son terrain.
On arriva bientôt à l’étroit défilé qui donne entrée dans la
vallée de Biban-el-Molouk. On eût dit une coupure pratiquée de main
d’homme à travers l’épaisse muraille de la montagne, plutôt qu’une
ouverture naturelle, comme si le génie de la solitude avait voulu
rendre inaccessible ce séjour de la mort.
Sur les parois à pic de la roche tranchée, l’œil discernait
vaguement d’informes restes de sculptures rongés par le temps et
qu’on eût pu prendre pour des aspérités de la pierre, singeant les
personnages frustes d’un bas-relief à demi effacé.
Au-delà du passage, la vallée, s’élargissant un peu, présentait
le spectacle de la plus morne désolation.
De chaque côté s’élevaient en pentes escarpées des masses
énormes de roches calcaires, rugueuses, lépreuses, effritées,
fendillées, pulvérulentes, en pleine décomposition sous
l’implacable soleil. Ces roches ressemblaient à des ossements de
mort calcinés au bûcher, bâillaient l’ennui de l’éternité par leurs
lézardes profondes, et imploraient par leurs mille gerçures la
goutte d’eau qui ne tombe jamais. Leurs parois montaient presque
verticalement à une grande hauteur et déchiraient leurs crêtes
irrégulières d’un blanc grisâtre sur un fond de ciel indigo presque
noir, comme les créneaux ébréchés d’une gigantesque forteresse en
ruine.
Les rayons du soleil chauffaient à blanc l’un des côtés de la
vallée funèbre, dont l’autre était baigné de cette teinte crue et
bleue des pays torrides, qui paraît invraisemblable dans les pays
du Nord lorsque les peintres la reproduisent, et qui se découpe
aussi nettement que les ombres portées d’un plan
d’architecture.
La vallée se prolongeait, tantôt faisant des coudes, tantôt
s’étranglant en défilés, selon que les blocs et les mamelons de la
chaîne bifurquée faisaient saillie ou retraite.
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