Car si je n’avais aucune honte devant Berthe, je ne voulais cependant pas être vu tout nu par Élisabeth qui, depuis quatre ans déjà, ne prenait plus de bains avec nous, mais se baignait soit avec les dames, soit avec Kate.
J’éprouvais une espèce de colère de ce que toutes les personnes féminines de la maison avaient le droit d’entrer dans la salle de bain même quand j’y étais, tandis que je n’avais pas ce droit. Et je trouvais absolument abusif qu’on m’en interdit l’entrée même lorsqu’on baignait seulement ma sœur Élisabeth, car je ne voyais pas pourquoi, malgré qu’elle affectât des airs de demoiselle, on la traitât différemment de nous.
Berthe elle-même était outrée des prétentions injustes d’Élisabeth qui s’était un jour refusée à se mettre nue devant sa jeune sœur et n’avait pas hésité à le faire lorsque ma tante et ma mère s’étaient enfermées avec elle dans la salle de bains.
Nous ne pouvions pas comprendre ces façons d’agir qui tenaient à ce que la puberté avait fait son apparition chez Élisabeth. Ses hanches s’étaient arrondies, ses tétons commençaient à se gonfler et les premiers poils avaient fait leur apparition sur sa motte, comme je l’appris plus tard.
Ce jour-là, Berthe avait seulement entendu ma mère dire à ma tante en quittant la salle de bains : « Chez Élisabeth, c’est venu de très bonne heure.
– Oui, chez moi une année plus tard.
– Chez moi deux ans plus tard. Il faudra maintenant lui donner une chambre à coucher pour elle seule.
– Elle pourra partager la mienne », avait répondu ma tante. Berthe m’avait raconté tout cela et naturellement le comprenait aussi peu que moi-même.
Cette fois-là, donc, dès que ma sœur Élisabeth en entrant, m’eut vu tout nu avec mon petit vit tout dressé comme un petit coq en colère, je m’aperçus que son regard s’était porté sur cet endroit extraordinaire pour elle et qu’elle ne put cacher un mouvement de profond étonnement, mais elle ne détourna pas son regard. Au contraire.
Lorsque ma mère lui demanda brusquement si elle voulait aussi se baigner, une grande rougeur envahit son visage et elle répondit en balbutiant : « Oui, maman !
– Roger et Berthe ont maintenant fini, répliqua ma mère, tu peux te déshabiller. »
Élisabeth obéit sans hésiter et se déshabilla jusqu’à la chemise. Je vis seulement qu’elle était plus développée que Berthe, mais ce fut tout, car on me fit quitter la salle de bains.
Depuis ce jour-là, je ne fus plus baigné avec Berthe. Ma tante Marguerite ou bien ma mère étaient encore présentes, parce que ma mère avait été trop inquiète de me laisser baigner seul depuis qu’elle avait lu qu’un enfant s’était noyé dans une baignoire. Mais les dames ne touchaient plus à ma quéquette ni à mes petites couilles, bien qu’elles me lavassent encore le reste. Malgré cela, il m’arrivait encore de bander devant ma mère ou ma tante Marguerite. Les dames s’en apercevaient bien, malgré que ma mère détournât la tête en m’enlevant et en me remettant ma chemise et que ma tante Marguerite baissât les yeux vers le sol.
Ma tante Marguerite avait dix ans de moins que ma mère et comptait par conséquent vingt-six ans ; mais comme elle avait vécu dans une tranquillité de cœur très profonde, elle était très bien conservée et semblait une jeune fille. Ma nudité semblait lui faire beaucoup d’impression, car chaque fois qu’elle me baignait, elle ne me parlait que d’une voix flûtée.
Une fois qu’elle m’avait fortement savonné et rincé, sa main frôla mon petit vit. Elle le retira brusquement, comme si elle avait touché un serpent. Je m’en aperçus et lui dis avec un peu de dépit : « Gentille petite tante chérie, pourquoi ne laves-tu plus tout entier ton petit Roger ? »
Elle rougit beaucoup, et me dit d’une voix mal assurée : « Mais je t’ai lavé tout entier !
– Allons donc, ma petite tante, lave aussi ma quéquette.
– Fi ! le vilain garçon ! Tu peux bien la laver toi-même.
– Non ma tante, je t’en prie, lave-la toi-même. Je ne sais pas le faire comme toi.
– Oh ! le polisson ! dit ma tante en souriant et, reprenant l’éponge, elle lava soigneusement mon vit et mes couilles.
– Viens, ma petite tante, dis-je, laisse-moi t’embrasser pour la peine que tu as été si gentille. »
Et je l’embrassai sur sa jolie bouche, rouge comme une cerise et ouverte sur de belles dents saines et appétissantes.
« Maintenant, essuie-moi aussi, lui demandai-je, les mains jointes, dès que je fus sorti de la baignoire. »
Alors ma tante m’essuya et s’attarda à l’endroit sensible peut-être plus qu’il n’était nécessaire. Cela m’excita au plus haut point ; je me tenais au bord de la baignoire pour pouvoir tendre le ventre davantage et je me remuais tellement que ma tante me dit doucement :
« C’est assez, Roger, tu n’es plus un petit garçon. Dorénavant, tu te baigneras seul.
– Oh non ! ma petite tante, je t’en prie, pas seul. Tu dois me baigner. Quand c’est toi qui le fais ça me produit beaucoup plus de plaisir que lorsque c’est ma mère.
– Habille-toi, Roger !
– Sois gentille, ma tante, baigne-toi aussi une fois avec moi !
– Habille-toi, Roger, répéta-t-elle en allant à la fenêtre.
– Non, dis-je, je veux aussi te voir baigner.
– Roger !
– Tante, si tu ne veux pas te baigner, je dirai à papa que tu as de nouveau pris ma quéquette en bouche. »
Ma tante rougit brusquement. En effet, elle l’avait vraiment fait, mais seulement un moment. C’était un jour que je n’avais pas envie de me baigner. L’eau de la baignoire était trop froide et je m’étais sauvé dans ma chambre. Ma tante m’y avait suivi et finalement avait pris mon petit vit en bouche où ses lèvres l’avaient serré un moment. Cela m’avait fait beaucoup de plaisir et je m’étais finalement tenu tranquille.
D’autre part, dans une circonstance semblable, ma mère avait agi de même et je connais beaucoup d’exemples de ce fait. Les femmes qui baignent les petits garçons le font souvent. Cela leur produit le même effet que lorsque nous, hommes, voyons ou touchons la petite fente d’une fillette, mais les femmes savent mieux varier leurs plaisirs.
J’ai eu dans mes premières années une vielle bonne d’enfant qui, lorsque je ne pouvais dormir, me chatouillait la quéquette et les couilles ou même me suçait doucement le vit. J’ai même souvenance qu’un jour elle me mit sur son ventre nu et me laissa longtemps dessus. Mais comme cela s’est passé à une époque très lointaine, je ne m’en souviens que vaguement.
Dès que ma tante se fut ressaisie, elle me dit en colère : « Ce n’était qu’une plaisanterie, Roger, et tu n’étais alors qu’un petit garçon. Mais je vois que maintenant on ne peut plaisanter avec toi, tu es devenu un homme. » Et elle jeta un nouveau regard sur ma pine raide.
« Tu es même un vilain polisson, je ne t’aime plus. » Et en même temps elle donna une tape sur mon membre.
Puis elle voulut s’en aller, mais je la retins en disant :
« Pardonne-moi tantine, je ne dirai rien à personne, même si tu montes dans la baignoire.
– Je peux faire cela », dit-elle en souriant. Elle enleva ses pantoufles rouges, dans lesquelles elle était pieds nus, souleva sa robe de chambre jusqu’au-dessus des genoux et monta dans la baignoire dont l’eau lui montait jusqu’au haut des mollets.
« Maintenant, j’ai fait ta volonté, Roger, habille-toi gentiment et sois obéissant, sinon je ne te regarderai plus jamais. »
Elle disait cela d’une façon si assurée que je vis que c’était sérieux.
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