Je ne bandais plus. Je pris ma chemise et m’habillai pendant que ma tante Marguerite prenait un bain de pieds. D’ailleurs, pour que je ne lui en demande pas plus, elle me dit qu’elle se sentait indisposée et qu’elle ne se baignerait pas.
Lorsque je fus habillé, elle sortit de la baignoire pour s’essuyer. La serviette était humide de mon corps, je me mis à genoux et essuyai les jolis pieds de ma tante. Elle me laissa faire sans protester. Lorsque je passai entre les orteils elle rit et lorsque je touchai la plante des pieds en la chatouillant, cela la remit complètement de bonne humeur et elle consentit aussi à se laisser essuyer les mollets.
Quand j’arrivai aux genoux, elle m’indiqua elle-même que je ne devais pas aller plus haut. J’obéis, bien que depuis longtemps je brûlai de savoir ce que les femmes portaient sous les jupes de si précieux, qu’elles se crussent obligées de le tenir si soigneusement caché.
Ma tante et moi, nous étions de nouveaux amis, mais depuis je dus me baigner seul.
Ma mère devait avoir appris ces choses de ma tante, mais elle ne m’en laissa rien voir.
Nous allons maintenant abandonner ces propos qui étaient nécessaires pour l’intelligence de ce qui va suivre.
Il faut maintenant retourner un peu en arrière et reprendre le fil de notre histoire.
Chapitre II
Ma sœur était donc tombée au pied de l’escalier, ses jupes en l’air, et elle se ne relevait pas, même lorsqu’elle me vit tout près d’elle.
Elle était comme foudroyée par sa chute et de peur. Moi, je croyais qu’elle voulait m’effrayer et la curiosité l’emportait en moi sur la pitié.
Mes yeux ne pouvaient se détourner de sa nudité. Je voyais à la place où son bas-ventre rejoignait ses cuisses, une éminence bizarre, une motte grasse, en forme de triangle, sur laquelle on voyait quelques poils blonds. Presque à l’endroit où les cuisses se rejoignaient, la motte était partagée par une grosse fente de près de trois centimètres et deux lèvres s’écartaient à droite et à gauche de la fente. Je vis l’endroit où finissait cette fente lorsque ma sœur s’efforça de se relever.
Il est probable qu’elle n’avait pas idée de sa nudité, car sans cela elle aurait d’abord rabattu ses vêtements. Mais brusquement elle ouvrit les cuisses en ramenant ses pieds sous elle. Alors je vis comment les deux lèvres dont j’avais vu le commencement lorsqu’elle avait les cuisses serrées se continuaient pour se réunir près de son cul.
Pendant son rapide mouvement, elle avait entrouvert sa fente qui, à cette époque, pouvait avoir de sept à huit centimètres de long ; pendant ce temps, j’avais pu voir la chair rouge de l’intérieur, tandis que le reste de son corps était d’une couleur de lait. Il faut excepter cependant l’entrecuisse qui près des lèvres était un peu rouge. Mais cette légère rougeur provenait, sans doute, de la sueur ou de la pisse.
Entre la fin de son con, dont la forme était assez semblable à la fente d’un abricot et entre son cul, se trouvait une distance de quelques doigts. Là se trouvait le troufignon de ma Berthe, qui m’apparut au moment où ma sœur s’étant retournée, elle me tendait le cul. Ce trou n’était pas plus grand que la pointe de mon petit doigt et était d’une couleur plus foncée. Entre les fesses, la peau était légèrement rouge à cause de la sueur que provoquait la chaleur de cette journée.
Ma curiosité avait été si vive, que je n’avais pas pris garde qu’en tombant, ma sœur avait dû se faire beaucoup de mal, mais je m’en aperçus enfin et volai à son secours. Toute cette scène à vrai dire n’avait pas duré une minute. J’aidai Berthe à se relever. Elle vacillait et se plaignait de douleurs à la tête.
Il y avait bien de l’eau froide au puits de la cour, mais nous aurions inévitablement été remarqués, on nous aurait confessés et, finalement, nos excursions dans le Château auraient été interdites. Je proposais d’aller jusqu’au petit étang que du haut du toit nous avions découvert dans le fond du jardin. Arrivés là, nous trouvâmes presque cachées par une végétation épaisse des roches artificielles, d’où sortait une source qui coulait dans l’étang.
Berthe s’était assise sur un banc de pierre, avec nos mouchoirs je lui fis des compresses. Elle était un peu échauffée et haletante. Mais il y avait encore du temps avant midi et, au bout d’une demi-heure, elle avait repris ses esprits bien qu’elle conservât une grosse bosse à la tête. Heureusement, on ne la voyait pas, car elle était cachée par les cheveux.
Pendant ce temps, j’avais classé dans mon esprit tout ce que j’avais vu et je m’attardai volontiers au souvenir de ces choses nouvelles.
Mais je ne savais pas comment je devais agir à propos de cela avec Berthe.
À la fin, je décidai de ce que je ferais ; j’avais remarqué en regardant la nudité de ma sœur, qu’à l’endroit où son con finissait, sous son cul, se trouvait un grain de beauté.
J’en avais un semblable au même endroit derrière les couilles.
Ma mère et ma tante l’avaient un jour regardé en riant et je n’avais pas compris pourquoi ; plus tard, je l’avais vu en regardant mon cul dans la glace.
Lorsque je fis part de cela à Berthe, elle rougit profondément et parut très étonnée. Elle fit d’abord comme si elle ne comprenait pas, mais lorsque je lui eus bien décrit sa position, que je me fus mis par terre les jambes écartées, pour lui montrer comment je l’avais vue, elle manifesta une honte sans mesure.
J’avais pris garde que dans le jardin, il n’y avait personne autre que nous. Les hautes végétations nous cachaient à tout regard lointain, tandis que nous pouvions nous apercevoir de l’approche de tout étranger.
Je déboutonnais mes bretelles, laissai tomber mon léger pantalon d’été et me remis sur le dos bien en face de ma sœur.
« Oh ! mon Dieu ! Roger, si quelqu’un te voyait, dit-elle à mi-voix, sans pourtant détourner ses regards.
– Personne n’est dans le voisinage, Berthe », répondis-je sur le même ton. Puis, je me relevai, me mis devant elle, soulevai ma chemise et lui dis : « Puisque je t’ai vue tout entière, tu peux me voir tout entier. »
La curiosité de Berthe était éveillée et elle me regarda sans aucune espèce de gêne. Ces regards commencèrent à me produire de l’effet, mon membre devint ferme, se souleva lentement et se dandinait avec importance, tandis que le gland se découvrait.
« Vois-tu, Berthe, c’est par le petit trou du bout que je pisse, mais maintenant je ne peux pas, bien que j’en aie envie.
– Moi aussi, j’en ai envie, depuis longtemps, dit doucement Berthe, mais j’ai honte, tu ne dois pas me regarder, Roger !
– Voyons, Berthe, ne sois pas méchante, si l’on se retient trop longtemps, la vessie crève et l’on meurt.
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