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Prends pitié de la fille-mère,

Du petit au bord du chemin.

Si quelqu’un lui jette la pierre

Que la pierre se change en pain

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Impossible de tout citer de ce Pardon dans le cadre restreint que nous nous sommes imposé. Mais il nous paraîtrait mal de prendre congé de Corbière sans donner en entier le poème intitulé la Fin, où est toute la mer.

O combien de marins, combien de capitaines

Etc.

(V. Hugo.)

Eh bien, tous ces marins — matelots, capitaines,

Dans leur grand Océan à jamais engloutis...

Partis insoucieux pour leurs courses lointaines

Sont morts — absolument comme ils étaient partis.

Allons ! c’est leur métier ; ils sont morts dans leurs bottes !

Leur boujaron au cœur, tout vifs dans leurs capotes...

― Morts... Merci : la Camarde a pas le pied marin

Qu’elle couche avec vous : c’est votre bonne-femme...

― Eux, allons donc : Entiers ! enlevés par la lame

  Ou perdus dans un grain...

Un grain...