« Quarto », 2003.

⬪ Œuvres (5 volumes), Gallimard, coll. « Bibliothèque de La Pléiade », 1982-1992.

Ces deux intégrales contiennent A Set of Six, recueil de contes dans lequel figure Un anarchiste en compagnie de Gaspar Ruiz, The Informer, The Brute, The Duel et Il Conde.

Études sur Joseph Conrad

⬪ Hervouet (Yves), The French Face of Joseph Conrad, Cambridge University, 1990.

⬪ Lesage (Claudine), Joseph Conrad et le continent, Michel Houdiard Éditeur, 2003.

⬪ Lesage (Claudine), La Maison de Thérèse – Joseph Conrad, Les années françaises, 1874-1878, Sterne, 1992.

⬪ Paccaud-Huguet (Josiane) (dir.), Conrad in France, Columbia University Press, 2006.

⬪ Rapin (René), « Le Français de Joseph Conrad », in Lettres de Joseph Conrad à Marguerite Poradowska, Droz, 1966.

⬪ Rodriguez-Antoniotti (Maddalena), Bleu Conrad ou le destin méditerranéen de Joseph Conrad, Albiana, 2007.

⬪ Sherry (Norman), Conrad’s Western World, Cambridge University Press, 1971.

⬪ « Hommage à Joseph Conrad », Nouvelle Revue Française, Gallimard, 1991 (réédition du n° 135, décembre 1924).

⬪ « Joseph Conrad », revue Europe, n° 758-759, juin-juillet 1992.

⬪ « Dossier Joseph Conrad », Magazine littéraire, n° 297, mars 1992.

 

Mille et une nuits propose des chefs-d’œuvre pour le temps d’une attente, d’un voyage, d’une insomnie…

 

La Petite Collection (extrait du catalogue) 598. Émile Zola, Lettres à la jeunesse. 599. Léon Tolstoï, Un musicien déchu. 600. Platon, Euthyphron. 601. Aristophane, Ploutos, dieu du fric. 602. Jean-Jacques Rousseau, Deux lettres sur l’individu, la société et la vertu. 603. Edgar Degas, « Je veux regarder par le trou de la serrure ». 604. Edmund Burke, Lettre à un membre de l’Assemblée nationale de France sur la Révolution française et Rousseau. 605. Georges Feydeau, L’Hôtel du Libre Échange. 606. Jean Grave, Ce que nous voulons et autres textes anarchistes. 607. Hippolyte Taine, Xénophon, l’Anabase. 608. Alfred Delvau, Henry Murger et la Bohème. 609. David Hume, La Règle du goût. 610. Henri Bergson, Le Bon sens ou l’Esprit français. 611. Polyen, Ruses de femmes. 612. Henri Roorda, À prendre ou à laisser. Le programme de lecture du professeur d’optimisme. 613. Oscar Wilde, L’Âme de l’homme sous le socialisme. 614. Charles Baudelaire, Naissance de la musique moderne. Richard Wagner et Tannhäuser à Paris. 615. Joseph Conrad, Un anarchiste. Un conte désespéré.

 

Pour chaque titre, le texte intégral, une postface,

la vie de l’auteur et une bibliographie.

Un naufragé de l’existence

1- Lettre à John Galsworthy du 12 septembre 1906, in Georges Jean-Aubry, Joseph Conrad : Life and Letters, Heinemann, 1927, vol. II, pp. 32-33.

2- Pour une étude plus détaillée des rapports entre les deux textes, voir notre article : « Un Anarchiste à la lueur du Ventre de Paris », in L’Époque Conradienne, PULIM, 2002, vol. 28, pp. 79-84.

3- Conrad emprunte également la « principale vérité » d’Un anarchiste (« Il ne faut pas beaucoup pour perdre un homme ») à Guy de Maupassant, si l’on en croit Yves Hervouet pour qui elle s’inspire d’une phrase du conte La Parure (1884). Cf. The French Face of Joseph Conrad (Cambridge University, 1991, pp. 96-97).

4- H. G. Wells, L’Île du docteur Moreau, Gallimard, coll. « Folio », 1975, p. 184, 186 et 329.

5- Un autre texte d’un auteur anglophone pourrait avoir inspiré Conrad. Il s’agit de Bartleby (1853), court récit où Melville conte également une solitude totale, subie et voulue, à travers une relation employeur-employé. En outre, les deux personnages-narrateurs font d’abord leur propre présentation avant de raconter l’histoire d’un homme mystérieux qu’ils ont connu, mais qui emmènera finalement son secret avec lui. Enfin, le refrain de Paul – « Je ne nie rien » – semble faire écho au fameux « J’aimerais mieux pas » de Bartleby (dans la traduction de Bernard Hœppfner, Mille et une nuits, 2009).

6- Une île qui pourrait bien être dans le golfe du Paria (Venezuela), situé à l’embouchure du fleuve Orénoque (lequel a justement son espèce de crocodile), région que Conrad a probablement parcourue en 1876 même s’il n’y a accosté que très peu de temps ; Henri Charrière, l’auteur du célèbre Papillon (1969), s’y réfugiera quelques décennies plus tard après son évasion d’un bagne guyanais.

7- Voir notre article : « Faulkner et le “Vieux Père” des Palmiers sauvages sur les traces d’Un Anarchiste », in « L’Époque Conradienne », PULIM, 2006, vol. 32, pp.