C’est pour elle que je veux tenter cette expérience, pour voir si nous pouvons mieux nous connaître l’un l’autre.
Préoccupations futiles, soit, mais qui, plus que n’importe quelle réalité, me tourmentent. Ces hommes qui me ressemblent et qui obéissent en apparence aux mêmes besoins, aux mêmes passions, aux mêmes désirs que moi, ont-ils une autre raison d’être que de me rouler ? Sont-ils autre chose qu’une poignée d’ombres, créées seulement pour se moquer de moi, pour me berner. Tout ce que je ressens, tout ce que je vois et tout ce que j’évalue, n’est-ce pas un songe inconciliable avec la réalité ?
Je n’écris que pour mon ombre projetée par la lampe sur le mur ; il faut que je me fasse connaître d’elle.
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