1. Pour un équivalent plastique, voir la sculpture de Karl-Jean Longuet, La Ronde, de 1950, qui évoque tout à la fois le mouvement et l’étreinte dans la danse (Karl-Jean Longuet et Simone Boisecq. De la sculpture à la cité rêvée, Lyon, Fage, 2011, p. 148).

2. Voir Das Wort, in Tragikomödie in fünf Akten, éd. Kurt Bergel, Frankfurt/Main, 1966, p. 37.

3. Cette confidence se trouve dans Une jeunesse viennoise. Autobiographie : 1862-1889, traduction de Nicole et Henri Roche, Hachette, 1987, p. 23.

4. Sigmund Freud, Correspondance, 1873-1939, traduction d’Ernst L. Freud, Gallimard, « Connaissance de l’Inconscient » (1966), 1979, p. 370-371.

5. Une jeunesse viennoise, op. cit., p. 325.

6. Ibid., p. 36.

7. Ibid., p. 88.

8. Ibid., p. 286.

9. Ibid., p. 89.

10. Ibid., p. 269.

11. Voir la biographie de Catherine Sauvat, Arthur Schnitzler, Fayard, 2007.

12. Felix Salten : auteur anonyme d’un best-seller de la littérature en marge (Josephine Mutzenbacher) et, outre de nombreux essais, père du célèbre faon Bambi (Bambi, l’histoire d’une vie dans les bois).

13. Arthur Schnitzler, Anatole, traduction de Dominique Auclères, Stock, 1975 (ce volume contient aussi La Ronde et Liebelei). On trouve Anatole également chez Actes Sud (« Papiers »), traduction d’Henri Christophe, 1989.

14. C’est la douce jeune fille issue d’un milieu modeste, qui doit tantôt exercer de petits métiers, tantôt garder ses frères et sœurs. Schnitzler la définit ainsi dans son autobiographie : « Elle raconte en souriant, sur un ton plein d’exubérance, comment elle se moque de tous ces garçons qui la croient facile ; mais cela n’a absolument rien de français, rien de passionné ni de démoniaque, cela vous touche au contraire comme un humour tout à fait familier, aussi longtemps que vous n’êtes pas celui dont on se joue. […] Les inévitables frères et sœurs, et les parents, à la maison, et les voisins qui cancanent dans les rues proches, à chaque instant elle donne le la – pour une mélodie parfaitement populaire », dans Une jeunesse viennoise, op. cit., p. 110.

15. Ibid., p. 322.

16. Ibid., p. 175.

17. Dans Arthur Schnitzler, Briefe. 1875-1912, édition de Therese Nickl et Heinrich Schnitzler, Frankfurt/Main, Fischer, 1981, p. 314.

18. Voir aussi plus loin l’Historique des mises en scène, p. 245.

19. Voir plus loin l’Historique des mises en scène, p. 247.

20. Traduction : « Tous les animaux se ressemblent dans le coït. » Voir la grande compilation des perversions sexuelles du psychiatre austro-hongrois, Richard V. Krafft-Ebing (1840-1902), Psychopathia sexualis, dans laquelle les phrases en allemand comportent des segments latins dès que l’énoncé devient trop cru, comme le remarque Gilles Deleuze dans Foucault, Minuit, 1986, p. 15.

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