Il s’est éloigné à la vue d’une batterie… il est en état d’arrestation.
» HOCHE. »
Olivier fut nommé lieutenant au troisième hussards en récompense de sa charge brillante contre les cuirassiers de Gerolstein. Le capitaine Martin fut élu à l’unanimité commandant du bataillon de volontaires parisiens, en remplacement de son prédécesseur, tué à l’attaque du plateau de Geisberg. L’étendard des cuirassiers de Gerolstein ayant été porté à Hoche par Jean Lebrenn, celui-ci reçut de la main du jeune général, en honneur et mémoire de ce fait d’armes, un sabre pris sur l’ennemi.
Le soir, Hoche adressait à l’armée cet ordre du jour laconique et d’une grandeur républicaine :
« RÉPUBLICAINS !
» WISSEMBOURG EST PRIS… VOUS AVEZ FAIT VOTRE DEVOIR.
» HOCHE. »
Le but de la campagne de l’armée de Rhin et Moselle fut atteint : le 8 nivose, Hoche écrivait au ministre de la guerre ce billet :
« Landau, 8 nivose.
» Citoyen ministre, je profite d’un courrier pour te dire un seul mot : Nous nous battons. Mais le temps est couvert de neige… je t’écrirai demain.
» Salut et fraternité,
» HOCHE. »
Le 10 nivose, le général Donadieu, traduit devant le tribunal révolutionnaire, d’après l’ordre de Saint-Just, et convaincu de trahison, fut condamné à la peine de mort… et la subit sur l’échafaud.
Le 12 nivose, Barère, au nom du comité de salut public, annonçait à la Convention que le général Hoche venait de dater sa nouvelle victoire de Landau, où les représentants du peuple Saint-Just et Lebas étaient entrés à la tête des troupes républicaines. La prise de Landau devait ouvrir à notre armée l’entrée du Palatinat. Les conséquences de la bataille dite des lignes de Wissembourg, gagnée par le général Hoche, devaient donc être incalculables pour le bon succès de cette guerre. La Convention, sur le rapport de Barère, rendit, le 12 nivose, cet arrêté :
« LA CONVENTION NATIONALE DÉCRÈTE :
» LES ARMÉES DU RHIN ET DE LA MOSELLE, LES CITOYENS ET LA GARNISON DE LANDAU ONT BIEN MÉRITÉ DE LA PATRIE. »
*
* *
Jean Lebrenn, étant soldat de l’armée de Rhin et Moselle et ayant, selon le décret de la Convention, ainsi que ses camarades, bien mérité de la patrie, eut l’orgueil, il l’avoue en écrivant ceci, de faire graver sur la lame du sabre dont Hoche l’avait gratifié en récompense de l’enlèvement de l’étendard des cuirassiers de Gerolstein :
« JEAN LEBRENN A BIEN MÉRITÉ DE LA PATRIE. »
*
* *
La guerre continua ; Jean Lebrenn, à peine guéri de sa blessure, sortit de l’ambulance et rejoignit l’armée de Rhin et Moselle ; mais sa plaie, mal cicatrisée, se rouvrit, s’aggrava par suite des rudes fatigues d’une nouvelle et victorieuse campagne ; il fut évacué sur l’hôpital de Strasbourg au mois de germinal (mars) de l’an II (1794), et apprit à cette époque la tentative insurrectionnelle des ultra-révolutionnaires, ou hébertistes. Robespierre, essentiellement spiritualiste, et doué d’un profond instinct de religiosité, abhorrait les hébertistes à cause de leur athéisme, de leur cupidité, de leurs mœurs corrompues et de leur cruauté sanguinaire. Fouché, Carrier, Tallien, Collot-d’Herbois, Fréron, entre autres, avaient, lors de leurs missions proconsulaires à Lyon, à Bordeaux, à Nantes et ailleurs, commis d’énormes dilapidations et épouvanté le monde par des forfaits inouïs ; ils auraient déshonoré la révolution, si l’on pouvait jamais rendre la plus sainte des causes responsable des horreurs commises en son nom. D’autres ultra-révolutionnaires ou terroristes, aussi athées ou matérialistes, mais de mœurs irréprochables, d’une probité rigide et d’un désintéressement tel, qu’ils abandonnaient au trésor national la totalité ou une portion de leurs appointements (dix-huit livres par jour en assignats), étaient, par conviction, ennemis de tout retour aux idées religieuses et se montraient terroristes inexorables ; Billaud-Varenne, membre du comité de salut public ; David, le grand peintre ; Amar, ex-trésorier de France et riche à millions ; Vouland, membre du comité de sûreté générale, appartenaient, entre autres, à cette fraction des hébertistes : dans leur sincère, mais exécrable aberration, ils voyaient un ennemi punissable de mort dans tout citoyen persuadé que la terreur, d’abord nécessaire, devait, ainsi que le gouvernement révolutionnaire, avoir un terme prochain : telle était la pensée de Robespierre. Non-seulement il abhorrait et réprouvait, au nom de la morale éternelle, les excès et les crimes monstrueux des Carrier, des Fouché, des Tallien, des Fréron, des Collot-d’Herbois, et autres misérables dont la dépravation égalait la férocité ; mais ces monstruosités, Robespierre les regardait avec raison comme des crimes politiques irréparables ; les ennemis de la révolution devaient la rendre solidaire de ces horreurs, tandis que, de fait, les hommes coupables de ces actes étaient des contre-révolutionnaires de la pire espèce. Ah ! s’il avait joui de cette omnipotence sur les comités qu’on lui suppose avec un inconcevable aveuglement, Robespierre n’eût pas un moment hésité à frapper ces monstres en les envoyant devant le tribunal révolutionnaire ; mais il n’en est point ainsi : Robespierre, appuyé de Saint-Just et de Couthon, fait parfois, sur de certaines questions, prévaloir son opinion dans le comité de salut public ou à la Convention, mais il n’est pas de force à l’emporter sur les terroristes, dont les chefs partagent avec lui le pouvoir des comités, et qui, souvent aussi, sont appuyés par la majorité de la Convention, majorité flottante au gré de ses passions, de ses peurs, de ses rancunes, et appuyant tour à tour les terroristes, les jacobins ou les indulgents, dont Danton et Camille Desmoulins étaient les chefs ; ainsi, ces derniers ayant demandé la création d’un comité de clémence, destiné à reviser les arrêts qui renvoyaient les prévenus devant le tribunal révolutionnaire, Billaud-Varenne, dans son exaltation farouche, avait demandé la mise en accusation de Danton, et Robespierre de s’écrier avec indignation : « Que les terroristes voulaient sacrifier les meilleurs patriotes ! » La Convention, cédant cette fois à l’influence de Robespierre, refusa d’abord d’autoriser la mise en accusation des indulgents ; et à ce propos, Danton prononça ces belles et généreuses paroles :
« – Ce devrait être un principe incontestable parmi les patriotes, de ne jamais traiter comme suspects des vétérans révolutionnaires qui, de l’aveu public, ont constamment servi la liberté. Telle est ma profession de foi ; j’invite mes collègues à la faire dans leur cœur. Je jure de me dépouiller de toute passion lorsque j’aurai à me prononcer sur les écrits, sur les opinions, sur les actes de ceux qui ont servi la cause du peuple ; n’oublions pas qu’un premier pas dans la voie de l’iniquité conduit à un second. »
Cependant, l’audacieuse et folle tentative insurrectionnelle des hébertistes permit à Robespierre d’arracher aux comités un acte d’accusation contre quelques-uns des hommes les plus méprisables, les plus décriés de ce parti, que des citoyens d’une moralité éprouvée, tels que Billaud-Varenne, avaient cependant le triste courage de défendre : leur énergie révolutionnaire, leur ardent terrorisme, excusaient presque à ses yeux leur dépravation, leur férocité. Les hébertistes, sachant la haine dont les poursuivait le parti jacobin, personnifié dans Robespierre, et craignant qu’il n’usât, pour les perdre, de l’autorité qu’il prenait parfois sur la Convention, voulurent tenter un nouveau 31 mai ; ils dominaient au club des Cordeliers, et le 14 ventose (février), Carrier, de retour de sa mission en Bretagne, et sachant l’horreur que ses crimes inspiraient aux honnêtes gens de la Convention, ouvrit la séance du club, et dit :
« – J’ai été effrayé, à mon arrivée à la Convention, de ce que j’y ai vu et entendu. On voudrait faire rétrograder la révolution, on s’apitoie sur le sort de ceux que le glaive de la loi a frappés ! Les monstres ! ils voudraient briser les échafauds ; mais, citoyens, ne l’oublions jamais : ceux qui ne veulent pas de la guillotine, sentent qu’ils méritent d’être guillotinés ! Cordeliers ! vous voulez faire un journal maratiste ! j’applaudis à votre idée, à votre entreprise ; mais cette digue sera bien faible contre la scélératesse de ceux qui veulent tuer la république ; l’insurrection, une nouvelle insurrection, voilà ce que vous devez opposer aux scélérats ! »………
Hébert, l’ignoble écrivain du Père Duchesne, Hébert prit à son tour la parole :
« – Il est temps que le peuple apprenne aux fripons, aux voleurs siégeant à la Convention, qu’ils doivent descendre de leurs carrosses et rendre hommage à la guillotine ! Les voleurs ne sont pas les plus à craindre, mais les ambitieux : voilà ceux qu’il faut frapper, cordeliers ! Eh bien ! quels sont les moyens de nous délivrer de cette faction de scélérats ? L’insurrection, oui, l’insurrection ! Et nous, cordeliers, nous ne serons pas les derniers à donner le signal qui doit frapper à mort les oppresseurs ! »
Après d’autres discours non moins enragés, le club des Cordeliers décida « que le tableau de la Déclaration des droits de l’homme serait et resterait voilé d’un crêpe funèbre jusqu’à ce que le peuple eût recouvré ses droits sacrés, en anéantissant la faction modérée, à savoir les jacobins. »
Le peuple, habitué dès le 31 mai, à respecter la Convention, incarnation de la souveraineté nationale, ne répondit pas à l’appel insurrectionnel des hébertistes ; une seule section, celle de Marat, députa des délégués à la commune, pour lui signifier « que les sectionnaires resteraient debout et en armes jusqu’à ce que la Convention, cédant à la pression d’un nouveau 31 mai, se fût purgée des modérés. » Ces projets d’insurrection, réprouvés par la commune, ainsi qu’ils l’avaient été par la généralité des citoyens, conduisirent plusieurs hébertistes à leur perte ; un décret de la Convention enjoignit à l’accusateur public de rechercher les fauteurs de l’insurrection avortée. Collot-d’Herbois et Carrier, montant à la tribune afin de se disculper, eux et leurs complices, affirmèrent que les journaux avaient dénaturé les paroles prononcées au club des Cordeliers ; l’on n’avait parlé de l’insurrection que conditionnellement, etc., etc. Hébert, le 19 ventose, nia plus effrontément encore la flagrante vérité, accusant de scélératesse les écrivains qui donnaient à penser que lui et ses amis voulaient attenter à la représentation nationale ; le jour même, une députation du club des Cordeliers vint aux Jacobins, où dominait l’influence de Robespierre, et leur donnèrent l’accolade fraternelle. « Un embrassement de plus, – dit Camille Desmoulins avec sa verve ironique, – et les jacobins étaient poignardés par leurs bons frères ! » Néanmoins, cédant aux instances de Robespierre, le comité de salut public (23 ventose) signa l’ordre d’arrestation de ceux des hébertistes que leur position à la Convention et leurs intelligences dans les comités ne rendaient malheureusement pas, pour ainsi dire, inattaquables, tels que Carrier, Tallien, Fouché, Bourdon (de l’Oise), etc., etc. ; et à la suite d’un rapport de Saint-Just, les ultra-révolutionnaires Hébert, Ronsin, Vincent, Momoro, Ducroquet et Lannier furent traduits devant le tribunal révolutionnaire ; le club des Cordeliers se résigna de nouveau à voiler la Déclaration des droits de l’homme, mais sans oser réitérer son appel à l’insurrection. Les hébertistes décrétés d’accusation étaient coupables, mais d’odieuses haines de parti et les calculs d’une politique non moins odieuse englobèrent dans le complot des hébertistes des modérés ou des montagnards absolument étrangers à cette trame : Pereyra, Julien, Delaunay, Proli, Bourgeois, Mazuel, Ancar, Leclerc, la femme Quetinet, Desfieux, Descombes, Armand, Dubuisson, Simon (du Mont-Blanc), et enfin, le croirait-on ? Anacharsis Clootz ! surnommé l’Apôtre du genre humain, lui qui, révolutionnaire avant 1789, faisait un généreux usage de son immense fortune et s’était toujours montré patriote irréprochable ; et cependant on le confondait, ainsi que d’autres excellents citoyens, avec un Hébert, un Proli, un Ronsin ! ! Ainsi, lors du procès des girondins, l’on avait confondu dans une même accusation et un même supplice des hommes purs comme Vergniaud et des criminels tels que Brissot, qui venait de déchaîner en France la guerre civile. Les hébertistes et leurs prétendus complices comparurent devant le tribunal révolutionnaire sous la prévention, soutenue par Fouquier-Tainville, accusateur public, « d’avoir conspiré dans le but de faire assassiner les représentants du peuple les plus dévoués à la révolution, et d’avoir voulu mettre la république sous le joug d’un tyran. »
Le 4 germinal (mars), les condamnés furent exécutés ; Hébert mourut lâchement ; Anacharsis Clootz et presque tous les autres condamnés montrèrent un ferme courage jusqu’à leurs derniers moments. Une fois de plus, depuis le procès des girondins, l’exécrable haine des partis, dans l’espoir de donner le change à l’opinion publique et d’égarer son jugement, accouplait dans la même accusation les innocents et les scélérats. Fouquier-Tainville, l’âme damnée du parti ultra-révolutionnaire, et particulièrement détesté de Robespierre, excellait à grouper les faits et à donner une très-grande apparence de culpabilité à la conduite des gens de bien que l’on voulait perdre ; il surprenait ainsi la religion des jurés du tribunal révolutionnaire, presque toujours consciencieux, et ainsi convaincus d’avoir rendu un verdict équitable.
La condamnation des hébertistes, et notamment la protection dont Robespierre et le parti jacobin couvraient les soixante-treize députés girondins incarcérés à la suite des journées du 31 mai, et ainsi dérobés à l’échafaud malgré les ultra-révolutionnaires, confirmèrent Danton et Camille Desmoulins dans la pensée que les comités, au gré desquels votait presque toujours la majorité de la Convention, songeaient à mettre un terme au régime de la terreur, à détendre le ressort du gouvernement révolutionnaire et à revenir bientôt à un système légal ; ils proposèrent donc un comité d’indulgence, chargé de reviser les actes d’accusation lancés contre les suspects ; aussitôt les terroristes, les uns très-convaincus, comme Billaud-Varenne, de la nécessité de continuer le règne de la terreur, les autres, tels que Carrier, Fouché, Tallien, couverts de crimes horribles et qui redoutaient le retour de la légalité, s’écrièrent que la république était perdue si elle entrait dans la voie indiquée par les indulgents, et de nouveau demandèrent la mise en accusation de Danton et de Camille Desmoulins. Deux mois auparavant, Robespierre, qui, plein d’admiration pour ces deux hommes illustres, sentait quels services ils pourraient encore, en des temps moins orageux, rendre à la révolution, s’était élevé avec indignation contre la demande des terroristes, et l’avait fait repousser. Il commença par résister de nouveau. En vain, dans le sein des comités, les terroristes prétendirent que la proposition d’une commission d’indulgence, après la condamnation des hébertistes, encouragerait l’audace des ennemis de la république, qui, presque certains de l’impunité, recommenceraient leurs complots ; Robespierre répondit que par cela même que la fin du règne de la terreur ne semblait pas encore venue, il approuvait la formation d’un comité d’enquête et de révision des procès ; mais cette proposition, fût-elle même impolitique de la part des indulgents, leurs chefs : Bazire, Chabot, et surtout Hérault de Séchelles, Camille Desmoulins et Danton, patriotes longtemps éprouvés, ne devaient pas être mis en accusation pour un pareil fait ; Robespierre corrigea, même très-cordialement les épreuves d’un article écrit en ce sens par Camille Desmoulins dans le Vieux Cordelier, journal rédigé par lui avec cet impitoyable bon sens politique, cette verve étincelante, cette ironie attique et acérée auxquels il devait son légitime et immense renom de publiciste ; mais son esprit satirique, son indignation amère, en flétrissant les sanglants excès des hébertistes, les turpitudes, les vols, les forfaits des Barras, des Tallien, des Fouché, des Collot et autres terroristes, avaient créé à Camille Desmoulins d’implacables ennemis ; Carnot lui-même, le croirait-on ? Carnot, cet homme intègre et d’un noble caractère, ne pouvant pardonner au journaliste d’avoir vivement critiqué les opérations militaires de la Vendée, le poursuivit de son animosité ; enfin Saint-Just, égaré par une jalouse rivalité, se trouva cette fois en désaccord avec Robespierre, et lui reprocha de vouloir, par une coupable faiblesse, sauver les dantonistes, objectant que la contre-révolution, déjà encouragée par la condamnation des hébertistes, deviendrait de plus en plus menaçante si les indulgents restaient impunis. Robespierre se vit presque seul contre la majorité des comités, qui demandaient avec acharnement la mise en accusation de Danton et de ses amis ; et, soit qu’il craignît de compromettre sa popularité en les soutenant plus longtemps, soit que, gagné par les impitoyables sophismes de Saint-Just, il considérât réellement la condamnation des indulgents comme une sorte d’indispensable contre-poids à la condamnation des enragés, il céda et eut le triste courage de parler contre les grands citoyens que, naguère encore, il défendait avec une si opiniâtre générosité. Cette concession déplorable entachera pour jamais sa mémoire aux yeux de la justice éternelle, et de plus, cette concession portait un coup irréparable et mortel à la république ; elle perdait surtout en Camille Desmoulins et Danton une partie de ses forces les plus vives. Ils furent décrétés d’accusation dans la nuit du 9 au 10 germinal an II (mai 1794), ainsi que Phelippeaux, Lacroix, Bazire, Chabot et Hérault de Séchelles, tous patriotes éprouvés ; Hérault de Séchelles entre autres, émule de Lepelletier de Saint-Fargeau et d’Anacharsis Clootz, faisait le plus noble emploi de sa grande fortune. Les dantonistes, renvoyés devant le tribunal révolutionnaire sous l’accusation banale de complot contre la sûreté de l’État et d’intelligences royalistes avec Dumouriez, se virent adjoindre pour complice Fabre d’Églantine, poursuivi comme agioteur et faussaire ; ainsi, l’on espérait les avilir et donner le change à l’opinion publique, selon la pratique constante de cette perfide et horrible tactique : accoler des scélérats à d’honnêtes gens dans les procès révolutionnaires.
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